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Chorfa Campagne d'olivaison : On profite bien du beau temps

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Les propriétaires des oliveraies au niveau de la commune de Chorfa mettent les bouchées doubles, ces derniers jours, afin de terminer vite la cueillette des olives. Ces citoyens profitent du beau temps qui est revenu, dernièrement, après les intempéries qu’a connues la région. Et puis, avec les vacances scolaires d’hiver, beaucoup de ménages mettent à contribution leurs enfants pour terminer la cueillette avant le retour aux bancs des écoles. Même si la campagne oléicole pour cette année ne s’annonce pas bonne, il n’en demeure pas moins que les familles se contenteront de ce qu’elles auront glané, en espérant que l’année prochaine la production sera meilleure. Sur la même lancée, nous avons effectué une petite tournée dans quelques oliveraies de la commune de Chorfa, où il a été constaté un rush des cueilleurs autour des oliviers afin de récolter les olives. Gaulant par-ci et ramassant les fruits oléagineux par-là les ménages oublient carrément la fatigue et la rudesse de cette activité millénaire avec la causerie et les fous rires. Une bonne ambiance était palpable parmi les cueilleurs qui s’échinaient à ramasser, telles des abeilles qui butinent, les récoltes. Au village de Toghza, à l’Est de Chorfa, comme il est le cas d’ailleurs dans toutes les localités de la commune, l’olivaison bat son plein ces jours-ci avec cette ruée d’une « armée » de cueilleurs vers les champs plantés d’oliviers centenaires. Ces derniers, difficiles à escalader, car imposants tous comme ils sont, donnent du fil à retordre à ces familles paysannes, mais qui, néanmoins, ont plus d’un tour dans le sac afin de venir à bout de ces arbres impressionnants. Le village de Toghza compte un verger oléicole énorme qui n’est autre que le prolongement de la plaine d’Arafou, une véritable « forêt » d’oliviers, laquelle s’étend sur plusieurs centaines d’hectares. Cependant, même si la récolte des olives est une tâche laborieuse qui demande une longue haleine, il n’en demeure pas moins que le fait que le parc oléicole soit implanté sur une vaste plaine, c’est déjà une chance inouïe, car dans les localités perchées sur les montagnes, l’olivaison s’avère être, non seulement un travail laborieux, mais truffée aussi de risques, car les oliviers sont plantés dans des terrains en pente et difficiles d’accès. À cela, s’ajoute ces visiteurs d’un genre spécial qui ne sont autres que les passereaux migrateurs, comme les grives et les étourneaux, qui ont fait leur apparition dans la région avec des essaims qui, en survolant les airs, noircissent des coins du ciel. Ces oiseaux qui affectionnent surtout les olives restent toujours en « embuscade », en attendant que les cueilleurs laissent le champ libre pour qu’ils foncent comme des flèches sur les olives non encore cueillies. Dans le village de Toghza, des essaims de grives ondulent dans le ciel à la recherche des olives et d’insectes. Et comme les oliveraies sont presque toutes occupées par les propriétaires et leurs familles, ces passereaux se réfugient, en conséquence, dans les tamaris touffus qui parcourent les rivages de l’oued Sahel en attendant que leur heure arrive. Les ménages, conscients du « manège » de ces passereaux, mettent les bouches doubles afin de « coiffer au poteau » ces volailles « indésirables » pour ne leur laisser que…les feuilles. Mais malgré toutes les astuces et autres procédés que mettent les cueilleurs afin d’éloigner les grives, ces derniers réussissent toujours à avoir ce qu’ils cherchent: des olives charnues.

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Y Samir

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