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BÉJAÏA - Promotion aux grades d’enseignant principal et formateur : 13 381 candidats pour 1 004 postes

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Au total, 13 381 candidats ont pris part, mardi dernier, à l’examen professionnel de promotion aux grades d’enseignant principal et d’enseignant formateur. Pour rappel l’examen est organisé par la direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa au titre de l’exercice 2019. Ces candidats ont postulé aux 1 004 postes attribués à la wilaya de Béjaïa dans les trois cycles de l’enseignement (primaire, moyen, secondaire) parmi les 42 677 ouverts à l’échelle nationale.

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Dans le cycle primaire, le nombre de postes de promotion au grade d’enseignant principal est de 382 postes (583 candidats enregistrés), alors que deux postes seulement ont été accordés pour le grade d’enseignant formateur (30 candidats). Dans le cycle moyen, pas moins de 336 postes concernent la promotion au grade d’enseignant principal (454 candidats) et 16 postes pour le grade d’enseignant formateur (7 candidats). En ce qui concerne le palier de l’enseignement secondaire, 248 enseignants parmi les 289 postulants seront promus au grade d’enseignant principal, alors que 38 candidats ont été enregistrés à l’examen de promotion d’enseignant formateur (20 postes).

Ces examens de promotion aux postes d’enseignant principal et formateur interviennent dans le cadre de la prise en charge de la promotion des enseignants des trois paliers de l’enseignement, selon les responsables de la direction de l’éducation. Pour leur part, plusieurs syndicats de ce secteur continuent à militer en faveur d’une promotion automatique sans l’obligation de passer par un examen. «Normalement, il n’y aura pas de concours. La promotion doit être automatique vers le poste d’enseignant principal ou formateur, après cinq ans ou dix ans d’exercice», a indiqué un enseignant syndiqué.

Pour rappel, les enseignants du primaire ont enclenché, le 7 octobre dernier, un mouvement de grève d’une journée reconductible. Cette action de protestation a été suspendue à la veille de l’élection présidentielle du 12 décembre. En plus de la promotion automatique aux grades supérieurs, ils réclament l’application du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014, la modification du statut particulier des enseignants du primaire afin de les reclasser au même grade de base que leurs collègues du secondaire et du moyen, l’équité en matière d’heures de travail entre les trois paliers de l’enseignement, le recrutement de superviseurs afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines, ainsi que des enseignants d’éducation sportive.

Les enseignants du primaire veulent être déchargés des tâches dites «extra-pédagogiques», à savoir l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines, la réalisation de fiches pédagogiques et dispenser des cours d’éducation sportive. À noter que la Coordination nationale des enseignants du primaire qui s’est réunie, le 29 décembre dernier, dans la wilaya de M’Sila pour débattre des perspectives de leur mouvement de grève entamé le 7 octobre, a décidé de reprendre la protestation dès la deuxième semaine après la rentrée des vacances d’hiver.

Salma B.

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