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OUADHIAS - L’ovoïde, un projet resté sur papier : 12 années après, toujours rien !

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En effet, le talweg recevant les eaux usées du centre-ville leur empoisonne la vie. En plus des odeurs nauséabondes qu’ils subissent à longueur d’année, il y a aussi le risque de maladie à transmission hydrique. Une sorte d’épée de Damoclès qui pèse sur la tête des habitants. Cela sans parler de la multiplication des animaux errants, des insectes, des rats et autres reptiles.

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A rappeler que pour mettre un terme à cette dramatique situation, un projet d’ovoïde a été inscrit à l’indicatif de la commune des Ouadhias depuis l’année 2007 pour une enveloppe financière initiale de 11 milliards de centimes. Mais hélas, 12 années après, le projet n’est même pas lancé. «Les anciens ministres de l’hydraulique, Sellal et Nécib, se sont tous engagés à r éaliser ce projet. Tous les walis qui se sont succédé depuis 2007 ont également promis de le concrétiser mais à ce jour, rien n’a été fait. Une entreprise est retenue et plusieurs commissions de wilaya ont fait le déplacement aux Ouadhias, dont le dernier remonte au mois de juillet, en vain.

Les habitants nous font, à raison, une pression terrible, alors qu’on n’a que notre stylo pour interpeller les autorités et les responsables concernés, qui n’ont toujours pas répondu favorablement à notre demande», a affirmé le P/APC. Et de poursuivre : «De ce fait, on sollicite l’intervention rapide des autorités compétentes afin de lancer ce projet, avant que la situation ne dégénère. Les citoyens sont imprévisibles, car le talweg leur empoisonne la vie. La concrétisation de cet ovoïde permettra d’améliorer le cadre de vie des riverains et mettra un terme au danger de maladies à transmission hydrique.»

Pour leur part, les citoyens habitant à proximité du talweg, apostrophés, ont dit à l’unisson : «Lorsque ce projet a été inscrit, on s’est dit que la pestilence, les odeurs nauséabondes et tous les risques sanitaires seront bientôt qu’un mauvais souvenir. Hélas, après une douzaine d’années, on continue de subir les affres des mauvaises odeurs à longueur d’année et le danger qui peut provenir des animaux errants, des reptiles, des insectes et des rats. En saison estivale, on ne peut même pas ouvrir nos fenêtres. Les autorités locales qu’on interpelle à chaque fois sont incapables d’accéder à notre doléance. Les ministres, les walis et les commissions, qui ont fait le déplacement, chez nous, ont tous constaté la misère dans laquelle on vit sans rien faire. C’est inadmissible du moment que le budget existe et que l’entreprise a été retenue. Qu’est-ce qu’on attend pour lancer les travaux ?», se sont-ils demandés.

Hocine T

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