Des sujets diversement appréciés

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Comme dans d’autres wilayas du pays, l’université de la formation continue de Boumerdès a accueilli, avant-hier et hier, des dizaines de candidats devant subir les épreuves de l’examen d’accession en post graduation au sein de la même institution. Les sujets  de cet examen communément appelé depuis quelques années, « bac ufc » ont été cette fois-ci encore directement tirés du programme de terminale, tant pour les scientifiques que pour les littéraires. Hier matin, au niveau de l’ancien lycée des 800 logements du chef-lieu de wilaya, les élèves de sciences et de mathématiques avaient rendez-vous avec la physique chimie. « Ces problèmes qui se rapportent à la mécanique classique et aux circuits électriques sont faciles », témoignent de nombreux candidats interrogés. Dans l’après-midi d’hier, les mêmes candidats scientifiques avaient l’épreuve d’histoire géographie. Cette matière était inscrite pour les littéraires dans l’après-midi d’avant-hier vendredi, au lycée des frères Draoui. Les deux sujets d’histoire, l’un se rapportant à un discours du général De Gaulle, commentant ce qu’allait coûter la poursuite de la guerre en Algérie, et l’autre au nouveau système mondial, ont été diversement appréciés. Zohra a estimé à titre d’exemple que ce sujet était plus difficile que celui du bac expérimental dans un lycée à Boudouaou, « cela m’incitera à réviser davantage mes cours dans cette matière de coefficient 4, en prévision du bac dont les épreuves débuteront le 2 juin », a-t-elle enchaîné. De nombreux littéraires, à Boumerdès, ont également estimé hier, que l’épreuve de philo n’était pas du tout facile : « On ne pouvait pas aisément disserter, notamment sur les premier et troisième sujets. La formulation manque de clarté pour le premier et le second n’a même pas été étudié ni à l’ufc ni au lycée », se sont plaints certains candidats. L’on croit savoir cependant que les corrections de l’examen de l’année préparatoire ufc sont plus souples que celles du bac. Une consolation pour ceux de l’université continue, qui espèrent une promotion dans leur poste de travail, et un entraînement pour les candidats au bac, qui veulent obtenir ce visa d’entrée à l’université du jour, où leur est proposé un choix entre diverses spécialités.

Salim Haddou

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