Accueil Culture Avant-première du film Dda Mokrane

Cinéma Elle a été projetée jeudi à la maison de la culture de Tizi-Ouzou : Avant-première du film Dda Mokrane

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L’avant première du film Dda Mokrane, du réalisateur Younès Boudaoud, a drainé une assistance assez nombreuse à la grande salle de spectacle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, dans l’après-midi du jeudi 29 décembre.

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L’année 2011 s’est, ainsi, achevée de fort belle manière avec cette troisième production du réalisateur, après  » Ma mère m’a dit ! » et  » Aqlagh Nughaled » (Nous voilà de retour), qui ont eu un grand succès. « Dda Mokrane » relate une histoire qui paraît banale mais dont les répercussions sont dramatiques. Les rôles sont joués, cependant, dans un humour sans pareil. Seuls les montagnards en connaissent le secret, notamment parla maîtrise de la langue maternelle. Il s’agit du phénomène du retour d’âge qui atteint Dda Mokrane lequel tombe sous le charme de sa voisine, Soussou, qui lui avait menti en se présentant à lui en qualité d’étudiante, elle qui avait été exclue du CEM. Dda Mokrane est marié à une montagnarde illettrée qui n’a jamais quitté ses champs, son village et son foyer en dépit des aléas de la vie et de sa dure condition féminine. Elle a trouvé le point faible de son mari. Elle lui a fait voir de toutes les couleurs à tel point qu’il devenu le sujet de conversations préféré dans le village. Pour faire plaisir à Soussou et l’attirer vers lui, Dda Mokrane lui offrait présents et argent sans compter. Ce qu’il refusait à sa propre fille, une jeune fille qu’il obligeât à quitter le lycée car on commençait à s’intéresser à elle. La vieille épouse de Dda Mokrane, Nna Tassadit, découvre le manège. C’est la confusion dans les deux foyers. Plus tard, Dda Mokrane s’est rendu compte qu’il a été floué berné et ridiculisé par Soussou qui tirait avantages et profits. La mère de cette dernière, en femme sage et adroite, calma les esprits. Mais la situation allait tourner au drame. Elle alla voir la femme de Dda Mokrane, à l’intérieur du Mausolée, et lui proposa une issue à l’amiable et sans dégâts, dans un village qui n’attendait que l’éclatement du scandale. Puis, ce fut la réconciliation entre les deux époux, dans un humour sans pareil. Les spectateurs ont été très réceptifs et ne cessaient de rire et d’apprécier l’oeuvre. La fin fut chaleureusement applaudie. Par ailleurs, le réalisateur nous révèle la sortie de sa prochaine production intitulée  » Wardia 13  » pour le mois d’ Avril 2012. Une histoire tirée de faits réels et vécus par une brave femme, jeune, instruite, belle et charmante, mais qui refusait toute ingérence ou une quelconque autorité. Elle voulait s’émanciper à sa convenance, tout en gardant les principes culturels de la société et les traditions de la communauté kabyle. Le metteur en scène nous informe aussi d’un autre projet en en gestation, il s’agit de la suite du premier de  » Ma mère m’a dit » qu’il tient à mettre sur pied.

Arous Touil

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