Chérif Douzane, du chaâbi au folklore

Partager

Chérif Douzane n’avait que 16 quand il a investi le monde de la chanson grâce à sa voix sublime et à son talent.

C’est ainsi que le rêve qui remonte à son enfance est devenu réalité en 2003, avec l’apparition sur le marché de son premier album intitulé Adhrar Na Nif. En 2004, une autre production vient confirmer son engagement dans la voie de la chanson kabyle. Ce jeune chanteur né en 1987 à Adrar Ath Koudhia dans la commune de Fréha, a choisi la chanson comme moyen d’expression par lequel il exprimera ses sentiments et ses états d’âme. C’était avec le Chaâbi qu’il a entamé sa carrière de chanteur influencé qu’il fut par les grands chanteurs du genre, notamment les regrettés Matoub Lounès qui a été selon ses dires, “son idole“, ainsi que Kamel Messaoudi. Après avoir interrompu ses activités artistiques pendant plus de quatre années, à sa réapparition dans le champ musical, il a décidé de changer de style, cherchant à satisfaire bien évidemment la demande de ses fans en adoptant ainsi un style plus adapté aux attentes des jeunes, avec des rythmes folkloriques entraînants. Son retour en 2008 sur la scène artistique a eu un grand succès et cette fois-ci, il a repris avec force. D‘ailleurs, il enchaîne avec Nam Hamal ou encore, Nam Sar Tanoumi (On s’est attaché l’un à l’autre) et Tudart Ditmurt nagh. En 2011, il compose un CD portant le titre Kemi ni, en d’autres termes, Toi, qui comporte six chansons avec toujours le style folklorique. C‘est ainsi que ces titres ont fait danser et émerveiller les jeunes, notamment la chanson Lumière qu’il a voulu être un grand hommage aux non-voyants, laquelle a fait du tabac et a beaucoup touché les plus sensibles, en général, et les concernés, en particulier.

Fatma C.

Partager