Hommage au traducteur Mohamed Yahiatène

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Les participants à la rencontre organisée, mercredi à Alger en hommage à feu Mohamed Yahiatène, ont mis en avant l’exactitude et la fidélité des traductions du défunt, disparu le 16 mai dernier. Dans ce contexte, M. Mohamed Sari, enseignant de langue arabe à l’Université d’Alger, traducteur et écrivain, a souligné que les traductions signées par feu Yahiatène ont concerné des œuvres scientifiques et littéraires et étaient fidèles. Après avoir rappelé le parcours du défunt qui a suivi des études en Lettres et linguistiques, mais aussi en philosophie, M. Sari a indiqué que Yahiatène était un parfait bilingue qui compte sa propre contribution à la bibliothèque nationale. Les amis et proches du défunt ont rendu hommage à ses qualités rappelant sa passion pour la lecture et l’écriture. L’universitaire Khaoula Taleb Al-Ibrahimi, spécialisée en linguistique a évoqué les efforts fournis par le défunt dans la traduction des concepts et de certaines terminologies du terroir qui n’avaient pas d’équivalent en langue arabe en essayant de les adapter et les actualiser. Les participants ont déploré le départ de ce grand professeur universitaire dans le silence. Un de ses collègues, le professeur Abdelkader Bouzida a annoncé l’organisation, à la prochaine rentrée universitaire, d’une journée d’études sur la vie et l’œuvre du défunt à l’Université de Tizi-Ouzou. Le 5e festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv) qui se tient du 14 au 23 juin à l’esplanade de Ryadh El Feth (Alger) comprend un programme diversifié notamment des conférences et des activités pour enfants et jeunes.

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