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Chanson Boudjemaa Agraw revient avec un nouvel album : Wid iregmen dans les bacs en avril prochain

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C’est vers la fin des années 1970 que le groupe Agraw a vu le jour. Un groupe qui allait déclencher une des plus belles révolutions musicales en Kabylie.  

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Boudjemâa Agraw, de son vrai nom Ouddane Boudjemâa, est membre fondateur de ce groupe qui a connu  un succès phénoménal et a été propulsé au devant de la scène musicale depuis sa création. Aujourd’hui, Boudjemaa, au bonheur de ses fans, est en train de préparer un nouvel album qui sortira selon le chanteur, vers le mois d’avril prochain. «  Je suis en train de travailler à peigne fin dessus, à la recherche de la perfection. Wid Iregmen est le titre de mon nouvel album qui sortira en principe vers le mois d’avril prochain. Il contient dix chansons dont trois anciennes », nous a dit l’artiste que nous avons rencontré il y a quelques jours. Il ajoutera : « Wid iregmen, est l’intitulé d’une chanson à travers laquelle j’ai mis l’accent sur l’actualité sociale et musicale chez nous. Pour les thèmes, ils sont variés et divers. En plus du temps, j’ai donné beaucoup d’importance aux verbes et à la poésie dans cet album. Dans certaines chansons, j’ai travaillé sur des adaptations et traductions des textes de La fontaine, c’est un album que j’ai consacré principalement à la poésie ». Concernant les reprises de certaines chansons dans cet album, Boudjemaâ Agraw dira : « Certaines chansons m’ont été demandées par mon public, d’autres je les ai choisies car je pense qu’elles avaient de l’avance sur leur époque. A mon avis ça ne sera pas une reprise mais plutôt une actualité ». Évoquant son style, alliant romance et mélancolie plutôt que le folklore dansant et rythmé le chanteur explique : « Moi, je ne fais pas danser les gens, je les fais se réveiller. Je pense que le rôle d’un artiste est de faire connaitre sa culture, de la propulser, de dire haut et fort ce que les gens pensent et disent tout bas, de réveiller les consciences ». Questionné par ailleurs sur la chanson kabyle actuelle, l’artiste dira : « il y a de la médiocrité dans les bacs, heureusement que le public mélomane a, aujourd’hui, évolué et est devenu exigeant. Les artistes doivent donc travailler et faire de la recherche pour plaire ». Il poursuivra :« Nos montagnes renferment des jeunes  pétris de qualités et de talents, il suffit de les assister, de les orienter et notre chanson ira mieux ».

Bassaid  Khiari

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