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Il se tiendra du 19 au 21 avril, à Paris : 1er Festival international des films berbères

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L’Algérie sera à l’honneur du 1er Festival international des films berbères qui se tiendra, du 19 au 21 avril, à Paris, avec une rétrospective de cinq longs-métrages d’expression amazighe, a-t-on appris auprès des organisateurs. C’est ainsi que seront diffusés les films « Arezki l’indigène » de Jamel Bendedouche, « La montagne de Baya » du regretté Azeddine Medour, « Machahou » de Belkacem Hadjadj, « La maison jaune » de Amor Hakkar et « Un choix dans la douleur » de Kamel Tarwiht. En compétition officielle, le cinéma les 3 Luxembourg accueillera six courts-métrages, autant de documentaires, mais également cinq longs-métrages. Ces films sont l’œuvre de jeunes réalisateurs français, marocains, libanais ou autres des îles Canaries. Un double hommage sera rendu à Abderrahmane Bouguermouh et à Mouloud Mammeri avec la diffusion de « La Colline oubliée », réalisé par le premier et écrit par le second. L’écrivain et humaniste Albert Camus s’invitera aussi au Festival aux côtés de l’un des trois parrains du Festival, Daniel Prévost, puisque l’événement célébrera le centenaire de l’écrivain et diffusera « L’Etranger » de Luchino Visconti. Selon le principal initiateur du festival, Mohamed Saadi, président et fondateur de la chaîne Berbère Radio Télévision (BRTV), il s’agit, à travers ce rendez-vous international du 7ème art, d’amener des œuvres vers d’autres publics. « L’objectif est de faire circuler les œuvres au-delà des frontières. C’est de la sorte qu’on pourrait intéresser des producteurs, en faisant notamment croiser les hommes et les œuvres », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse animée, mardi soir, à Paris. Pour le président de l’association Festival international des films berbères, nouvellement créée, le Festival du film amazigh qui se tient annuellement en Algérie a « son mérite d’exister ». « Mais, où il faut convaincre, c’est ailleurs et l’objectif premier du FIFB est d’amener les œuvres algériennes vers d’autres publics non encore conquis », a-t-il dit. Aux yeux des organisateurs, l’ambition du Festival parisien est de grandir et de devenir une « référence du cinéma d’Ailleurs ». Pour ce faire, indique-t-on, il veut développer des partenariats avec des écoles de cinéma, faire connaître le cinéma des pays de l’Afrique du Nord par des expositions ou encore des conférences. Un premier festival du film berbère s’était déjà tenu, en 2011, à Paris, toujours à l’initiative de Berbère TV. Selon le président et fondateur de cette chaîne, le 1er Festival international de Paris s’inscrit dans la continuité du travail qu’il mène depuis de nombreuses années au profit de l’audiovisuel et du cinéma.

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