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Chanson : Abbes Naït R’zine édite un nouvel album : Sur les traces de Cherif Kheddam

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Abbes Naït R’zine, un chanteur de la nouvelle génération, se refuse à faire du bricolage. Il se fait un point d’honneur de composer une musique et écrire des textes profonds et recherchés. Il s’est promis de suivre le chemin tracé par les aînés. Abbes est un mordu de Cherif Kheddam. Et en l’écoutant, l’on reconnaît l’influence du maître. Un style kabylo oriental, où l’Oud est omniprésent. L’on constate également une préférence pour la chanson sentimentale, même si l’artiste aborde également différents maux sociaux, la précarité de la vie et la situation peu reluisante du pays. Abbes Naït R’zine est né à Alger en 1961. Il est marié et père de famille. Dès sa plus tendre enfance, il s’est intéressé à la musique. A 13 ans déjà il s’est initié à plusieurs instruments comme la derbouka, la guitare et le mandole. En 1978, il participa à l’émission radiophonique de la chaîne II : »Ichenayen  Uzekka » (Chanteurs de demain), qui était animée par Mohammed Rachid. Trois années plus tard, en 1981, il enregistra son premier album chez un maître du chaâbi Mahboub Bati. Mais il fallut attendre les années 2000 pour le voir goûter à la consécration. L’artiste s’est forgé un nom, et s’est imposé dans la chanson kabyle. Il sortira en tout 7 albums, avec de superbes chansons comme ‘’Kemini d-agur’’ (tu es la lune), ‘’Anda ara k affegh’’ (où te trouverai-je ?), ‘’Melt-iyi ! (Dites-moi !) ou encore ‘’Amek ara hlugh’’ (Comment guérir ?) et beaucoup d’autres chansons qui font la part belle à l’amour. Ses textes exacerbent les sentiments et mettent l’auditeur en émoi. Dans son dernier album, l’auteur-compositeur rend un vibrant hommage à l’un des monstres de la chanson kabyle, Cherif Kheddam. Il exprime sa tristesse d’avoir vu disparition son maître, son guide, son modèle.

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