Accueil Culture Evocation : Il y a quatre ans disparaissait Rahim

Evocation : Il y a quatre ans disparaissait Rahim

5215
- PUBLICITÉ -

Il y a quatre ans, une étoile de la musique kabyle s’est éteinte. Le chanteur Rahim, de son vrai nom Rahim Mohamed, né le 7 décembre 1963, au village Imekecheran dans la commune d’Aït Aïssa Mimoun, est parti, très tôt, un certain 13 février 2010. Quatre années après sa disparition, l’on se souvient encore de lui. Même mort, son patrimoine est toujours là pour parler de lui. En effet, ses chansons ont toujours le même succès, si ce n’est plus au près du public. Et comment ne pas l’avoir lorsque les titres racontent le vécu de la jeunesse d’aujourd’hui. Rahim a chanté l’amour, l’amitié le chagrin et la patrie. La place que l’interprète de « Hader Imanim » a pu acquérir sur la scène artistique, lui appartient encore,  malgré l’émergence d’autres chanteurs qui souvent ont du mal à faire le poids devant ses œuvres. Le défunt avait embrassé la carrière de chanteur dès son plus jeune âge. Tout jeune, il chantait déjà pour ses camarades de classe et ses professeurs du collège CNET de Tizi-Ouzou, où il passera quatre années de suite. En mars 1984, et sous l’aile protectrice du chanteur  Fahem, en France, il entre en studio. C’est le début de sa carrière musicale. Rahim  a, à son actif, plusieurs produits suivis à chaque fois d’un succès auprès de son public. Son génie et sa voix chaude, bien particulière, ont fait de lui une véritable étoile de la chanson kabyle. Un artiste en or et une étoile qui a survécu aux multiples métamorphoses vécues par la scène artistique kabyle. Rahim a fait face avec son style de chansons imprégnés de sa touche personnelle à l’émergence d’autres styles et d’autres artistes. Chose qui n’est pas nouvelle pour quelqu’un qui a su se frayer un chemin royal au sein de l’ancienne génération où son nom est gravé en lettres d’or à côté de ceux de Matoub, Aït Menguellet, Fahem, Farid Farragui. L’auteur de « Iya Adhaminigh », est mort laissant derrière lui deux enfants : Massy et Tafath. 

- PUBLICITÉ -

T. Ch.

- PUBLICITÉ -