Un retour tonitruant sur la scène artistique !

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Malgré la modernisation tous azimuts qui touche la musique kabyle, la chanson folklorique Kabyle résiste encore. Pour satisfaire tous les goûts, des artistes s’attachent à toucher à différents genres musicaux, aussi anciens soient-ils. C’est dans cette optique que des groupes de jeunes, que l’on croyait en rupture avec tout ce qui est ‘’vieux’’, essaient de donner un nouveau souffle à la chanson kabyle folklorique. Ainsi, des troupes de tambourinaires, appelés communément Idheballen en Kabyle, des groupes de Lakhwan (Des confréries religieuses et des zaouïas) des troupes de Zorna et des chanteuses de « l’Ourar n’el Khalat», du style de N’na Cherifa, ont vu le jour dernièrement. Ainsi, le genre folklorique, que l’on croyait en plein déclin, semble revenir en force, dénotant l’attachement viscéral des Kabyles à leur culture ancestrale. Et ce sont de jeunes musiciens qui ont décidé d’emprunter la voie des aïeux pour ne pas laisser tomber «T’bel deg waman !». Habillés en tenues et turbans traditionnels, ils écument Festivals, manifestations culturelles et fêtes de mariages, non sans au passage enregistrer des CD, qui se vendent comme des petits-pains dans toute la Kabylie. La Zorna (genre de cornemuse kabyle), s’invite aussi sur la scène, avec « el Ghita n t’choullit», qui émet des sons musicaux cristallins, qui font vibrer les corps. Parmi ces artistes, nous citerons Idris Amellikech. Un jeune talentueux maîtrisant à la perfection la cornemuse. Originaire de la localité d’Ath Mellikèche, il a sorti, ces jours-ci, un CD où il reprend magistralement, avec sa Ghita, les succès des différentes stars du ‘’spécial fête’’. Des divas ont également fait leur apparition, ces derniers temps, dans le genre Ourar n lkhalat (Chants de femmes). Beaucoup de ces artistes se disent les héritières de la reine de l’Ourar, N’na Cherifa. Nous citerons Mekedam Tassadit et M’lihi Taklit, qui animent les fêtes de mariages dans la vallée de la Soummam.

Syphax.Y

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