Un vrai régal !

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à l’occasion de la visite de la ministre du Tourisme dans la wilaya, samedi dernier, une exposition de divers produits artisanaux fut organisée à la Maison de l’artisanat, sise au nouveau quartier jouxtant l’aéroport de Béjaïa.

Des artisans de différents métiers y avaient leur stand. Le public pouvait ainsi admirer, entre autres, des robes kabyles spécifiques à la région, des tableaux de peinture alliant techniques modernes et symboles ancestraux et de la poterie.  Deux écoles de formation faisaient partie des exposants. Elles présentaient leurs programmes en hôtellerie et tourisme, notamment en ce qui concerne la formation de professionnels dans la restauration, l’accueil, l’organisation des circuits touristiques et l’aménagement des sites et des attractions… Une association venue de Tizi N’Berber a présenté des produits originaux, tels des assiettes traditionnelles, des chapeaux, ainsi que des ustensiles, chacun avec son appellation en kabyle.Parmi les exposants, figure un artisan que nous croisons depuis quelques années. Originaire de Béni Maouche, il a été présent à toutes les manifestations culturelles organisées dans la région. Etant producteur de figues, il a eu l’idée de se lancer dans la transformation de ce fruit et la fabrication de produits dérivés. C’est ainsi qu’il a fabriqué du chocolat fourré à la figue sèche. Un vrai régal. Il a également développé une technique permettant de confectionner de la pâte de figues, qui peut remplacer celle des dattes, pour agrémenter différents gâteaux. Il a également élaboré une technique d’emballage et de présentation de figues macérées dans de l’huile d’olive. Des bocaux de différentes tailles ont ainsi été proposés au public. Tout comme il a exposé de la confiture de figues, garantie sans colorants, ni conservateurs, ni additifs artificiels. Le même artisan, à qui on vient d’attribuer un local au sein même de la Maison de l’Artisanat, propose également des produits à base de caroubes. Autre création de cet artisan inventif, une confiture à base de figues de barbarie, le Karmous.Tout ça pour dire que les produits du terroir sont là et ne demandent qu’à être travaillés et exploités. La créativité est là la main d’œuvre existe, elles n’attendent que l’aide nécessaire et un cadre de travail. Un effort devra être fait pour accompagner nos artisans, qui ne demandent qu’à développer leurs idées et les mettre en pratique.

N. Si Yani

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