Diverses formes de l'art plastique exposées

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Le 14e « Salon d’automne du petit format » de la galerie d’art Dar El-Kenz offre au public une centaine d’œuvres, majoritairement inédites, qui brassent diverses formes et techniques d’art plastique. L’exposition, qui se poursuit jusqu’au 6 novembre dans les locaux de l’atelier d’encadrement de la galerie à Bouchaoui, décline sur quatre espaces les œuvres picturales, les sculptures et autres objets artisanaux d’une vingtaine de créateurs d’horizons divers. Les œuvres sont signées par « des artistes permanents de la galerie» mais également par des «artistes confirmés mais peu connus», a indiqué Mme Guelimi Zahia, gérante de la galerie. «Nous optons pour le petit format pour pouvoir donner à voir 25 artistes de styles et écoles divers», explique-t-elle tout en se félicitant des nouvelles griffes venues enrichir la galerie. Ainsi, les œuvres d’art contemporain de Skenazene Samia, Meriem Aït El-Hara, Karima Sahraoui, Rahmani Abdelghani et Djeffal Adlene font découvrir des mondes inattendus. «Lorsque je crée, je suis totalement habitée. Je fais un voyage initiatique à travers la matière, la transparence et la couleur puis j’invite chaque personne à partager ce voyage», a déclaré Skenazene Samia, ancienne étudiante de l’école des Beaux-arts d’Alger. Ses petits tableaux au goudron, huile et pigments sur carton captent l’imagination par autant d’univers mystérieux rendus immédiatement accessibles au visiteur.

Rahmani Abdelghani, jeune autodidacte qui participe pour la deuxième fois au salon d’automne de Dar-El-Kenz dit, lui, avoir choisi de « faire ressortir des couleurs positives », des bleus et des verts francs et acides, qui tranchent avec le monde noir et blanc, ultra- féminin, de Meriem Aït El-Hara et les portraits contrastés de Karima Sahraoui. L’originalité des sculptures ludiques de Massen Mohamed, travaillées à partir de ferrailles de récupération, celles élaborées en bois d’olivier ou en métal de Mezahem ainsi que ses coffres d’inspiration berbère et les grands personnages en métal de Salah Malek, ouvrent l’exposition à d’autres volets de l’expression plastique. La calligraphie, la miniature et les personnages merveilleux des contes jouxtent des travaux plus classiques réservant quelques surprises au visiteur. Ainsi, « Feux de bois » est l’unique œuvre exposée de l’Iranien Shahriar, miniature d’un classicisme délicat dont la galeriste a découvert l’auteur lors d’une exposition précédente à Alger. Les œuvres inédites des artistes plus connus de la galerie comme Bettina Heinen-Ayech, Briki Amar, Hellal Zoubir, Sellal Zohra, Taïbi Rachid et Souhila Belbahar pour ne citer que ceux-là ont également attiré un public averti tout au long du vernissage.

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