Encourager les jeunes générations à s’intéresser à la culture et aux sciences est une chose importante, si on veut préparer sereinement l’avenir.
C’est la mission que s’est donnée la Fondation « Béjaïa pour la Culture et les Sciences ». Elle organisera, aujourd’hui, à la Maison de la culture de Béjaïa, un événement spécial, à destination des jeunes âgés de huit à trente ans. Il s’agit de la deuxième phase des éliminatoires du « Concours du Jeune Talent ». C’est la première édition de cet événement, après avoir organisé auparavant un autre concours, appelé celui-là « Concours du Jeune Inventeur ». Durant les deux éditions de ce dernier, plusieurs récompenses avaient été distribuées à de nombreux jeunes, venus présenter les fruits de leur réflexion et de leur labeur. La participation a été importante et plusieurs prix ont ainsi été décernés. Un des jeunes concurrents avait présenté la maquette d’un bras mécanique qu’il avait réussi à développer avec très peu de moyens, grâce à son génie et à son talent. Une exposition de ces travaux gagnerait d’ailleurs à être organisée, pour faire connaître au grand public, les potentialités de cette jeunesse, et lui ouvrir des portes vers des expériences encore plus riches et plus innovantes. Les entreprises de la région gagneraient également à détecter les futures compétences dont elles auront besoin, et pourquoi pas, les accompagner dans leur développement, en accordant des prix, des donations, des bourses, et toutes sortes de moyens possibles. Le Concours du Jeune Talent est, lui, moins spécialisé et il est ouvert à tout le monde. L’objectif du concours, selon Nassim Hadjal, le secrétaire général de la fondation, est de découvrir les jeunes talents de la région, dans tous les domaines possibles tels le dessin, la musique, la chanson, le théâtre, la poésie et la danse. Le concours est sponsorisé par la direction de la Jeunesse de la wilaya de Béjaïa. L’objectif de la fondation est d’encourager les jeunes à développer leurs talents artistiques, littéraires et scientifiques. Jusqu’à aujourd’hui, plus de trois cents personnes se sont inscrites pour le concours de samedi prochain, et les inscriptions continueront jusqu’au jour même du concours. Ainsi, tous les jeunes auront la chance d’y participer. Ce sera la deuxième phase du concours, avant la finale prévue dans quelques semaines. Le jury, composé d’enseignants, artistes et spécialistes dans tous les domaines de la compétition, décernera, à la fin, des prix et des cadeaux aux plus méritants. La fondation « Béjaïa pour la Culture et les Sciences » existe depuis 2001 et active dans différents domaines. Elle organise régulièrement des formations, des conférences et des concours, dont l’objectif est d’aider les enfants, les adolescents et les jeunes adultes à découvrir leurs talents et à les développer. Durant ces deux dernières années, M. Nabulsi, doyen de faculté à Damas, est venu donner une série de conférences qui ont été fort appréciées par le public. Les jeunes sont pris en charge par différents cadres qui sont membres de la fondation. Il y a des cadres comptables, des gérants de sociétés, des enseignants et des artistes. Cette association a besoin d’être mieux connue, au vu de ses ambitions et des ouvertures qu’elle permet à quiconque voudrait y adhérer. La région de Béjaïa ne manque pas de talents qui ne demandent qu’à trouver un cadre qui les encourage à s’exprimer. Ville de culture et d’Histoire, elle s’est installée depuis longtemps, comme un des pôles majeurs du développement culturel en Algérie. Il est vrai que les moyens matériels manquent pour satisfaire à tous les besoins de ladite Fondation. Nous avons par exemple posé une question concernant ses sponsors et son secrétaire général nous a assuré qu’elle n’en avait pas. La région regorge pourtant de grandes entreprises et de potentiels mécènes. Peut-être n’attendent-ils que d’être sollicités pour contribuer à l’épanouissement des jeunes adhérents de la Fondation. Un effort devra donc être fait de la part des responsables de la FBCS pour se rapprocher des donateurs, qui, n’en doutons pas, se feront une joie d’apporter leur aide.
N. Si yani