"Nous sommes à la phase du montage"

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Deux sœurs et deux frères, Nora et Linda, Azwaw et Rachid, de la famille Iabadène d’Ath Bouadou (Ouadhias) forment le groupe Imanza « Les aînés ».  Rencontrés dernièrement au lac Tamda Ouguelmine (1 745m d’altitude) où ils sont venus, du moins trois d’entre eux, faire leur randonnée et même peut-être tourner un clip pour leur futur album qui sera dans les bacs au plus tard à la fin du mois de juin prochain, ils ont accepté de nous accorder cet entretien en nous présentant leur porte-parole, l’une des sœurs, à savoir Nora. 

La Dépêche de Kabylie: tout d’abord, comment s’appelle votre groupe? 

Nora et Linda: notre groupe s’appelle ‘’Imanza’’, en français « Les aînés ».

Pourquoi avez-vous choisi ce nom? 

C’est le choix de notre frère aîné Rachid. Comme il est amenzu de la famille Iabadène, il a préféré que nous soyons tous Imenza. 

Quand avez-vous commencé à chanter? 

A vrai dire, nous sommes encouragés par nos parents (papa et maman) qui nous soutiennent beaucoup. Mais, c’est plutôt notre frère Rachid qui a commencé le premier en 2003. C’est en 2009 que le groupe a pris forme. Et c’est à partir de là que nous avons pris ensemble le train.

Nora, quel style de musique avez-vous choisi? 

Nous n’avons pas un seul style, mais plusieurs: du folklore, du jazz, du celtique. En somme, c’est le style moderne en général. C’est cela, d’ailleurs, qui constitue notre point fort qui nous a permis d’attirer l’attention du public qui nous suit de plus en plus. 

Avez-vous déjà un album sur les étals? 

Pas encore. Actuellement, nous sommes à la phase finale. Eu égard à notre jeunesse, les éditeurs ne veulent pas signer de contrat parce qu’ils voient que nous sommes encore jeunes. Mais, actuellement, nous avons notre boîte de production, qui nous facilitera désormais la tâche. Notre album ne tardera pas à sortir. 

Justement, donnez-nous un aperçu sommaire de cet album? 

C’est un opus de sept chansons et d’un instrumental. Presque tous les sujets qui intéressent les jeunes y sont abordés. Il y en a sur les droits de la femme, sur Tagmats, sur Thilleli, un peu de tayri. C’est un cocktail. 

Quelqu’un vous aide? 

Eh bien, non. C’est notre frère Rachid qui fait tout: les textes et la musique. 

Au moment de cette rencontre, que faites-vous au juste? 

Nous sommes en train de tourner quelques clips. Nous avons déjà fait quelques uns dans d’autres lieux à Ouacifs, à Tahachat, à Tigzrit et dans d’autres places. 

Mais, est-ce que vous connaissez déjà la scène? 

Bien sûr, nous avons fait des tournées à Tlemcen, à Sid Bel Abbès, à Oran, à Béjaïa, à Boumerdès,… Nous sommes suivis par un public merveilleux, même en dehors de nos frontières. Justement, on vient de rentrer de France où nous nous sommes produits à Paris et à Rouen sur invitation de l’association Tafsut de Normandie.

Et pour conclure? 

Tout d’abord, nous annoncerons que, prochainement, nous ferons une conférence de presse pour annoncer notre produit. Puis, nous continuerons à lui faire sa promotion sur le territoire national. Nous vous remercions de nous avoir entretenus et nous avoir donné cette occasion de présenter Imanza. Nous espérons que nous ne décevrons pas notre public à la sortie de notre album. Nous disons mille merci à papa et maman de nous avoir soutenus dans cette aventure. 

   Entretien réalisé par Amar Ouramdane

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