«Nous sommes à fond pour la réussite de cette fête»

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La dépêche de Kabylie : Faites-nous un petit résumé sur les préparations et l’organisation de la Fête du bijou si vous permettez ?

Mlle Ghezli Lila : Concernant les préparations, elles ont commencé depuis quelques mois déjà. Nous sommes à fond pour la réussite de cette fête car elle concerne la commune entière.

Quels sont les moyens nécessaires mis par l’APC ?

Il faut préciser que c’est le Comité communal des fêtes (CCF) qui se charge de ce genre de fête mais, il le fait sous l’égide de l’APC dont le P/APC en est le président. Le comité est composé de plusieurs commissions : hébergement, restauration, transport, sponsors, sécurité… Et plus la fête approche, plus les réunions se font nombreuses pour une meilleure préparation. Chaque commission a un rôle à jouer, car associations et comités de villages sont intégrés de faite ils sont membres. Je ne pourrai avancer aucun chiffre sur les aides ou toute autre subvention. Cependant, l’APW nous a octroyé une subvention de 150 millions de centimes pour cette fête, soit un peu plus que l’an dernier et qu’elle trouve ici tous nos remerciements. Et avec des sponsors qui ne lésinent pas, nous arrivons à avoir une somme assez conséquente pour faire face à toutes les dépenses entreprises, sans omettre les bonnes volontés qui ont voulu aider et rester dans l’anonymat. Tous nos chaleureux remerciements à ces gens qui contribuent à redorer le blason de cette fête qui nous tient tous à cœur, en dépit de certaines insuffisances et certains comportements des gens.

Et pour l’hébergement des artisans ?

Pour l’hébergement, nous avons retenu l’école primaire d’Ath Larbaâ. Des classes, au nombre suffisant, sont à leur disposition. Cette année, la Maison de jeunes n’est pas disponible pour accueillir les artisans, notamment ceux qui viennent des autres contrées et autres wilayas car elle est en chantier pour une réhabilitation. Au passage, cette Maison de jeunes a eu un nouveau directeur, en la personne de M. Metref Hacène.

Parlant justement de cette Maison de jeunes qui est la seule infrastructure de jeunes et de tourisme. Y a-t-il des prévisions, des projets dans ce sens, en collaboration avec les directions de la jeunesse et des sports et du tourisme ?

Les idées ne manquent pas. Nous avions voulu faire des échanges inter-localités, inter-wilayas et pourquoi pas avec d’autres pays, mais l’absence d’infrastructures nous freine et nous tentons de revoir un peu ce qu’il faut faire pour revaloriser le tourisme dans la région d’Ath Yenni. Nous avions pu avoir une audience, à deux reprises, avec l’ex-ministre de la Jeunesse et des sports. Il nous a promis trois projets dont deux sont déjà inscrits. Il s’agit d’un stade et d’une salle omnisports. Le troisième projet, qui est une piscine, est en voie d’inscription.

Entretien réalisé par Arous Touil

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