«Le don de soi», prochainement en librairie

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Ferhat Belka est un illustre inconnu. Après avoir blanchi sous le harnais de l’éducation, ce taquin des mots à temps perdu, peaufine sa première œuvre littéraire qu’il s’apprête à mettre sur le marché. «C’est une histoire haletante, qui encense le dévouement, une des vertus les moins partagées de nos jours. A travers le personnage du roman, j’ai voulu rendre un hommage appuyé à tous les hommes qui se dévouent sans compter et sans contrepartie, au service de leurs semblables. C’est trop rare pour ne pas être mis en exergue», explique l’auteur, avec humilité. La trame est construite autour de Massy, un infirmier que rien ne rebute : ni les gangrènes les plus horribles, ni les blessures les plus répugnantes, ni les misères morales les plus déprimantes. Un exemple de témérité et un parangon de vertus. Jamais son engagement ne fléchit, jamais son altruisme ne faiblit, jamais sa pitié ne renâcle. Au four et moulin, il participe à des opérations si pénibles, à des amputations si atroces, que c’est après coup qu’il est saisi d’épouvante. Mais qu’à cela ne tienne. Il remet ça, avec un courage sans faille et une détermination inaltérable. Chaque blessé représente pour lui une plaie à panser, une souffrance à soulager, une vie à sauver. Avec le reste du staff médical, il se livre à d’héroïques batailles thérapeutiques, ponctuées par d’interminables réanimations provisoires. Il reste au chevet des moribonds, tant que dure leur agonie. La mort dans l’âme, il assiste impuissant à des cohortes de blessés, passant de vie à trépas. Pour autant, son courage et son engagement ne sont nullement entamés…

N. Maouche

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