Accueil Culture Benrabia Rabah, le poète qui voit plus loin que l’horizon

Il vient de signer son premier recueil à l’âge de 67 ans : Benrabia Rabah, le poète qui voit plus loin que l’horizon

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Militant infatigable de la première heure pour l’amazighité Benrabia Rabah, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient de couronner son combat de longue haleine par l’écriture d’un recueil de poésie intitulé Tajeggigt n w actug. L’auteur vient de prouver que la culture, notamment la littérature, n’a pas d’âge, car l’auteur a 67 ans, lui qui est né le 02 août 1949 à Seddouk. Un livre qui arrive à point nommé enrichir la palette de la littérature kabyle qui en a tant besoin. De format 12×21 et comportant 82 pages, le livre qui est écrit en langue amazighe avec des caractères latins, est attendu depuis fort longtemps par les lecteurs qui ont vu le poète se produire sur scène à maintes reprises récitant des poèmes agréables à entendre et à lire. L’auteur à touché à toutes les sensibilités. Dans un paysage culturel des plus moroses et en dépit des moyens rudimentaires, l’auteur a sorti son livre à compte d’auteur et tiré à 1 000 exemplaires pour ce premier tirage. Ce passionné de poésie tout attaché aux valeurs humaines et universelles s’inspire de son vécu en évoquant de nombreux sujets de la vie, dont l’amour, la famille, le respect, la liberté la nostalgie. Il est facile de déceler la fierté visible sur le regard du poète qui semble dire que sa mission est loin d’être accomplie et qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin tant qu’il y a la vie. «C’est un travail de longue haleine, puisque j’ai entamé à composer des vers en 1980. En 1990, le recueil est fin prêt pour être édité mais faute de moyens, j’ai abandonné cette idée d’éditer tout en continuant à écrire. Pour me faire connaître, j’ai opté pour des participations à des festivités culturelles dont ma première apparition sur scène fut en 2011 à l’occasion de la célébration de Yennayer sur invitation des responsables de l’association Azar que je félicite au passage. Les ovations du public, je les ai perçues comme des encouragements à aller de l’avant. Avec plusieurs participations depuis, l’attention du public qui se manifeste par des appréciations à chaque fois que je me produis sur scène, m’a poussé à aller vers l’édition de mes poèmes», a-t-il dit tout en ajoutant qu’il ne s’arrêterait pas là si la promotion de la culture amazighe a encore besoin de lui. «Je continuerai à contribuer à la promotion de la culture amazighe car c’est avec l’écriture qu’on peut préserver et propager cette langue qui nous est chère», a ajouté ce passionné de poésie et militant pour la langue amazighe depuis son jeune âge.

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L. Beddar

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