Une mosaïque de musiques algériennes en ouverture

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L’ouverture de la 38ème édition du Festival international de Timgad (Batna) a été consacrée, dans la soirée de mardi dernier, à une mosaïque de musiques algériennes authentiques représentatives des diverses régions du pays. Tenue en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et du wali, Mohamed Salamani, cette première soirée de Thamugadi 2016 a débuté sur les sons de la gasba et bendir de la troupe Refaâ, conservatrice du vieux genre musical auressien des Rehaba. Le chanteur chaoui Hamid Belbèche lui a succédé en interprétant ses tubes de chaoui moderne. La musique kabyle avec Taous Arhab, le raï tlemcenien avec Anouar et le genre sétifien avec Khalas ont régalé les milliers de mélomanes présents sur les tribunes du théâtre de plein air mitoyen au site archéologique de Timgad. L’enthousiasme du public a été porté à son paroxysme avec la montée sur scène de Kader Japoni qui a interprété ses chansonnettes à succès auprès des jeunes chantant l’amour, l’espoir et les tracas des jeunes. Cette première soirée s’est poursuivie jusqu’aux premières heures de mercredi avec un public qui entrait rapidement en communion avec chacun des artistes. Les chanteurs de cette soirée ont unanimement salué le public mélomane de Timgad, «toujours ouvert à tous les genres musicaux», a affirmé Taous. « Un public en or », ont estimé Kader et Anouar. Le directeur de la communication et du marketing de l’Office national de la culture et l’information, Samir Meftah, a appelé dans son allocution à l’occasion, les investisseurs, les entreprises publiques et privées et les acteurs de la société à participer à la diversification des actes culturels et à valoriser le théâtre de plein air de Timgad qui ouvre durant les huit jours du festival et ferme le reste de l’année. La ville de Timgad distante de 35 km de Batna a vécu une ambiance inaccoutumée avec l’ouverture du festival qui fêtera l’année prochaine le cinquantenaire de sa première édition. La seconde soirée de Timgad sera animée par la tunisienne Anima Fakhet et les artistes algériens Mohamed Rouane, Selma Kouiret et Tikoubaouine.

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