Kamel Ahelwan vient tout juste de sortir un nouvel opus, intitulé «Misannigh» (je lui disais). Cet album édité chez « Music Pro » est le dixième de la carrière de l’artiste. Le disque comporte huit chansons qui sont toutes écrites et composées par l’artiste lui-même. Ces chansons traitent de l’amour, de la vie et de ses péripéties. «Barka ay-ul», un titre chanté en duo avec Drifa, raconte une rupture amoureuse. Dans une des chansons de l’album, en l’occurrence «Dh-amazigh», l’artiste de Boghni rend hommage à un de ses idoles, Farid Ali, une icône de la chanson kabyle et algérienne. Cependant, dans sa chanson «Win yessuthran aylass», il évoque le sacrifice de plusieurs générations de militants de la cause amazighe. «Tudart annagh», celle-ci dessine les différentes étapes de la vie, de l’enfance à la vieillesse en passant par la jeunesse. Concernant cet album, l’auteur-compositeur nous confiera qu’il lui a consacré beaucoup de temps, d’efforts et de moyens financiers car il est convaincu qu’un travail bien fini exige beaucoup de sacrifices. «Je ne suis pas un adepte du travail bâclé. Quand j’ai un projet d’un album en tête, je prends le temps nécessaire pour le préparer et le peaufiner», explique-t-il. L’important, pour lui, est de satisfaire ses auditeurs. «Il y a des gens qui m’écoutent et qui me suivent depuis des années et je n’ai pas le droit de les décevoir», a-t-il ajouté. Le chanteur nous a informés qu’en plus de l’album qui vient d’être mis sur le marché deux vidéos clips sont actuellement en préparation. À la question de savoir s’il y a des concerts ou des dates de prévus, l’artiste répondra par la négative. Kamel Ahelwan dit avoir frappé à plusieurs reprises aux portes de la direction de la culture mais en vain. D’ailleurs, il a profité de l’occasion pour lancer un appel aux responsables du secteur de la culture pour qu’ils offrent la chance aux artistes afin de se produire sur scène et rencontrer leur public.
D. M.