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Générale de Taghdemt Taqudart à Tizi-Ouzou : Les cris et larmes d’une maman en détresse

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Taghdemt Taqudart (Justice boiteuse), est un monodrame écrit et mis en scène par Nacéra Youcef, une production 2016, de l’association culturelle Ithran de Takerboust et du théâtre régional Kateb Yacine.

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La générale de la pièce a eu lieu, avant-hier, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri. Elle représentera Tizi-Ouzou au Festival du théâtre amazigh de Batna qui a commencé hier. Le monodrame entrera en lice le 13 du mois en cours. Le décor consiste en un palais de justice. Une femme immobile, portant une robe d’avocate, a les yeux bandés, elle représente la justice. Des airs de musique de Djamel Kaloun accompagnent les cris de détresse, les pleurs, les moments de faiblesses et d’autres de révolte d’une maman en quête de justice pour ses enfants assassinés, ou disparus, dans les différentes périodes difficiles qui ont marqué l’histoire de l’Algérie moderne. Du colonialisme, à la décennie noire, beaucoup d’intellectuels ont disparu, beaucoup sont tombés pour ce pays et beaucoup de femmes ont pleuré. L’Algérie, la mère patrie, a aussi beaucoup souffert. Elle pleure ses enfants. L’injustice est devenue monnaie courante au cours de ces dernières années. Au moment où le peuple, les mamans ont le plus souffert, vint l’injustice et la corruption pour accentuer leur douleur, et remuer encore le couteau dans la plaie. Au moment où il fallait réconforter, expliquer, et panser les blessures, vint la distance, l’incompréhension et l’indifférence. Ce sont les messages que tente de faire passer la jeune comédienne Nacéra Ben Youcef, à travers son monodrame. Une première expérience pour cette jeune et talentueuse comédienne dans la mise en scène. «C’est une création, une idée d’un Egyptien, Mohamed Mohamed Mostadjeb, sur le pouvoir en Egypte. C’est un double message politique et social et un hommage pour tous les disparus», dira la comédienne.

Kamela Haddoum.

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