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Cinéma - Rencontres du Court-Métrage de Madagascar : Je te promets, de Mohamed Yargui, doublement primé

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Le film Je te promets, du cinéaste bougiote Mohamed Yargui, vient de recevoir deux récompenses aux Rencontres du Court-Métrage de Madagascar.

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Le film a reçu le Prix Spécial du label FEPACI et le Zébu d’or de la meilleure fiction. C’est une production du MHP, Moussa Haddad Productions et de l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel.

Il retrace l’amour d’un frère pour sa sœur, habitant sur les montagnes des Babors. Encore enfants, ils voyaient la ville de Béjaia briller de mille feux toutes les nuits et rêvaient de la visiter. Le frère promet alors à sa sœur qu’un jour il l’y emmènerait.

Quelques temps plus tard, le garçon Alili quitte son village et va faire ses études loin de sa sœur. Il ne reviendra qu’à l’âge adulte, se rappelant de la promesse qu’il avait faite à sa sœur Baya. De retour au village, c’est le drame. Ce film a été écrit et réalisé par Mohamed Yargui.

Acteur, réalisateur et comédien, il a réussi à émouvoir le public venu de toute la zone Océan Indien et Continent Africain. C’est au cours de cette onzième édition organisée dans les locaux de l’Institut Français de Madagascar que s’est déroulé l’événement. La presse locale parle d’une amélioration continue du niveau des productions qui sont projetées durant des RFC.

Ils étaient onze réalisateurs à participer à ces rencontres pour la catégorie fiction panafricaine représentatifs du continent africain. Le thème de ce Festival était «L’histoire, un devoir de mémoire». Les émotions ont l’air d’avoir pris le dessus cette année, tandis que les films courts de fiction ont surpris le public qui a suivi ces rencontre nombreux et avec beaucoup d’intérêt.

Laza, le directeur de ces Rencontres, n’a pas omis de souligner que «Une ode à l’histoire, à la narration et à la créativité des réalisateurs qui y participent, les RFC représentent les diverses identités culturelles de ces cinéastes, ainsi que leur fierté. C’est un grand honneur pour nous de les faire découvrir au public». D’autres belles affiches Le lancement de la compétition officielle pour la catégorie fiction panafricaine a été très prometteur, puisqu’il a mis en scène de très belles histoires.

Ainsi, le film du Sud-africain Alex Emanuel «Le narrateur» raconte l’histoire d’un père de famille, chauffeur de taxi ghanéen qui aime jouer avec l’imaginaire de ses enfants tout en les initiant aux contes populaires de son enfance. «Dem Dem!», du Sénégalais Pape Bouaname Lopy, de Christophe Rolin et Marc Recchia, relate l’histoire d’un jeune pêcheur et son épopée dans sa recherche d’identité après qu’il a trouvé, un jour, un passeport belge sur la plage.

Le Togolais Bossou-Hunkali Akakpo Massinou a présenté quant à lui «Jardin d’Akoua», une histoire reflétant le quotidien d’une vie de couple où l’infidélité se conjugue à une quête de compréhension entre les personnages. «L’MHJOUB», du Marocain Laanouina Omara, a invité les spectateurs au monde de l’innocence et de l’enfance du jeune Amine et sa relation avec ses jouets. «Les murs», du Camerounais Eudes Narcisse Wandji Ngassa, raconte l’amour paternel entre Richard et Martin Meka qui se retrouvent et font face ensemble à l’injustice.

Quant à «Je te promets…», de Mohamed Yargui, il illustre l’univers du jeune Alili et de l’amour fraternel intarissable qui le lie à sa sœur Baya. La double récompense que vient d’obtenir Mohamed Yargui honore une fois de plus le cinéma algérien. Et comme le disait le réalisateur portugais du film «Zeus», Béjaia est en train de devenir de plus en plus une ville de cinéma.

N. Si Yani

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