Accueil Culture C’est déjà fini !

Béjaïa Rencontres cinématographiques : C’est déjà fini !

1480
- PUBLICITÉ -

C’était en présence de monsieur le wali de Béjaïa, Mohamed Hattab, du directeur de la culture, du secrétaire général de la wilaya et du directeur régional de l’ONDA, que s’est déroulée la clôture de la 15e édition des Rencontres cinéma-tographiques de Béjaïa.

- PUBLICITÉ -

Une cérémonie de remise des prix aux lauréats des concours faisait partie du programme. Il est à souligner que parallèlement aux projections des films qui se sont donc étalées sur 7 journées, il y eut la 3ème édition du Bejaia Film Laboratoire. Un forum de production qui aide et accompagne des jeunes qui veulent faire des films. Dans ce cadre, deux bourses ont été octroyées : La première est une aide à la finition et la seconde une aide au développement du projet (L’écriture).Concernant la bourse d’aide à la finition, portant le nom de Mouny Berrah, c’est la prise en charge de 8 semaines de montage, plus 300 000 DA. «Cette année, il y a aussi un nouveau partenaire qui s’est joint à nous, c’est le FIFA (Festival International du Film d’Amien) qui offre deux invitations pour l’un des projets en finition. Pour la bourse d’aide au développement du projet, dénommée Hafid Tamzali, avec les ateliers sauvages, nous avons quatre semaines en résidence à Alger, plus 200 000 DA d’aide à l’écriture», apprend-on de Leila Aoudj, la directrice artistique des RCB. Elle ajoutera : «Nous avons aussi eu cette année de nouveaux partenaires qui se sont joints à nous : TV5 Monde, avec 1 600 euros de bourse, et le Festival Med Film à Rome qui donne une invitation aux lauréats». A propos du Béjaïa Film Laboratoire, Amine Hattou, cinéaste algérien et directeur du BFK, nous expliquera : «A partir de la 2e édition, on s’est ouvert sur le Maghreb. On a accepté des candidats venant de tout le Maghreb. Je tiens à ajouter que, pour la bourse d’aide à l’écriture, on est très contents d’accueillir 4 projets qui ont été sélectionnés depuis juin dernier : le premier projet est intitulé «En attendant la fin du monde» de Rim Medji, du Maroc ; «l’Algérie en Auvergne» de Lina Soualem, d’Algérie ; «Mon ami Ghadgadhi», de Rafik Omani, de Tunisie ; et «Surgir de soi» de Youssef Aswad, de Tunisie. Concernant la bourse d’aide à la finition, le prix Mouny Berrah, nous avons sélectionné trois projets algériens qui sont : «507 Heures» d’Azzedine Kasri ; «La Terre ou l’épée» de Badra Hafiane ; et «Sur la route» de Leila Beratto et Camile Millerand». Les quatre saisons de Léon, projeté aux enfants Les enfants n’étaient pas en reste dans le programme de la clôture des RCB, avec la projection de «Les quatre saisons de Léon», de Pierre-Luc Granjon, Antoine Lanciaux et Pascal La Notre. Il s’agit d’un court-métrage de 26 mn composé de quatre épisodes. De l’hiver à l’automne, c’est-à-dire durant les quatre saisons de l’année, il se passe des choses étranges dans le petit royaume d’Escampette. Une épidémie se répand, des livres sont mystérieusement vidés de leurs histoires … Léon et ses amis vont essayer de ne pas tomber dans les pièges de Boniface le conteur ! Une histoire qui a emballé les enfants et les a fait voyager dans le monde magique des contes. Un débat attrayant a d’ailleurs eu lieu, en ligne, entre les enfants et Antoine Lanciaux, le réalisateur du film. Des moutons et des hommes Concernant le film de la clôture, il s’agissait d’une projection inédite en Algérie du long métrage «Des hommes et des moutons» du réalisateur Karim Sayad. Le film relate le quotidien des jeunes algériens à l’approche d’Aïd El Adha, caractérisé par les combats des béliers, une distraction devenue presque une tradition dans la société algérienne surtout dans les régions de l’Est. Le film relate aussi la souffrance vécue par les Algériens durant la décennie noire. Le terrain vague attenant à la Cité d’urgence d’El Harrach connaît une ferveur inhabituelle, en cette fin d’après-midi d’été. De grosses sommes d’argent liquide circulent entre les mains d’une centaine de personnes qui crient et s’interpellent bruyamment. Du côté des béliers tenus en laisse par de jeunes hommes ne cachant pas leur fierté, les bêlements fusent. Habib, un jeune homme de 20 ans, s’apprête à faire combattre le mouton de sa famille. Celui-ci perd le combat. Les ambitions de Habib, car il en avait, tombent à l’eau. C’est aussi l’histoire de Samir, un revendeur de moutons. Ce dernier faisant des voyages dans le Sud pour chercher les plus belles bêtes. Certaines sont destinées au sacrifice, d’autres aux compétitions. Le commerce des béliers est son seul gagne-pain… Mechmeche Salima

- PUBLICITÉ -