De l’ambition pour un avenir prometteur

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Il est jeune, ambitieux et surtout artiste dans tous les sens du mot. Amazigh Aït Hamouda, jeune homme de seulement 24 printemps originaire de Michelet.

Nous l’avons rencontré à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou où il a exposé récemment ses photographies. En visitant son exposition, on comprend bien que le jeune artiste s’est rendu aux quatre coins du pays, les photos exposées en sont des témoins réels. Il a non seulement immortalisé et de fort belle manière, les villages de Kabylie, les sites féeriques de la montagne du Djurdjura ainsi que des sites pittoresques et de ruines anciennes à travers le territoire national. Le jeune artiste que nous avons questionné sur son don indiquera d’emblée : «la photo c’est mon métier préféré, un métier que j’ai adopté depuis ma tendre enfance. Bien-sûr pour me mettre au diapason de ce qui se fait à travers le monde, j’ai suivi plusieurs formations concernant l’histoire de la photo, les fondateurs, l’étude des différents appareils et des plans de base et des paramètres nouveau de la photo». Interrogé sur ce qu’est la photo, le jeune dira : «la photo c’est ce que perçoit l’œil. Prendre une photo c’est immortaliser un site, un paysage, un événement ou un fait pour le préserver et le transmettre au public et aux générations futures. C’est en fait la préservation d’un patrimoine». Sa meilleure photo, selon son appréciation, est du village Tamdjout relevant de la région de Michelet. Une photo prise en janvier dernier, montrant la beauté de l’enchevêtrement des maisons enneigées. Mme Nabila Goumeziane, directrice de la culture de Tizi-Ouzou, dira au sujet du jeune photographe : «Amazigh a un avenir prometteur, je l’encourage à poursuivre car ses photographies dégagent des messages et mettent en exergue les richesses et le patrimoine national. Je lui souhaite beaucoup de courage et de chance et nous restons disponible pour l’encadrer et l’accompagner». On lui a demandé si la photo lui permettait de vivre, Ait Hamouda répondra : «oui, j’arrive à gagner mon crouton d’autant plus que je photographie pour les fêtes, les cérémonies, les meetings et je fais aussi de la vidéo. Toutefois, nous appelons les responsables en vue de nous faciliter l’accès aux sites, aux ruines et aux monuments historiques».

Hocine Tiab

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