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Abdelhafid Djouamaâ, chanteur béjaoui : «Bientôt un nouvel album»

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En marge du gala de solidarité en faveur d’Adam qui a eu lieu, samedi dernier, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, nous avons rencontré le chanteur Abdelhafid Djouamaâ, venu de Béjaïa.

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La Dépêche de Kabylie : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Abdelhafid Djouamaâ : Je m’appelle Abdelhafid Djouamaâ, je suis né le 7 Juin 1961 à Béjaïa, où je réside encore. Je suis à la retraite du secteur de la sécurité sociale, mais je travaille comme vendeur dans une pharmacie.

Comment êtes-vous venu à la chanson et depuis quand ?

Depuis mon enfance, j’aimais écouter les grands chanteurs de la région et d’ailleurs. Dès 16 ans je fus un élève du cheikh Sadek Abdjaoui, auprès de qui nous avons appris beaucoup de choses au conservatoire. A Alger où je me rendais souvent, j’ai rencontré et connu Abdelkader Zouaoui, un grand nom de la chanson, à Bab El Oued. Il m’encourageait et me donnait des textes (Quassaïd) que je chantais avec beaucoup de réussite sous la conduite de ce grand maître que je n’oublierai jamais. J’ai côtoyé aussi Kamel Boudib, Abdelkader Chaou. Actuellement, je suis secrétaire des artistes de la wilaya de Béjaïa, affilié à l’UGTA. Je viens de rentrer de France où j’ai participé à un gala.

Parlez-nous de vos chansons…

En 1976, j’ai fait deux cassettes. L’une à Alger, enregistrée chez les frères Torki, et la seconde à Paris. Mon style de prédilection c’est le chaâbi que je chante et kabyle et en arabe populaire. Surtout des chansons sentimentales, notamment le titre «Yachak fi zin elghali». Par ailleurs, Hadj Abdelkader Zouaoui m’a aussi donné le texte d’une chanson sur l’équipe de football du MOB. La chanson est sortie l’année de l’accession du MOB en ligue 1 et l’enregistrement a été financé par le président du MOB Larbi Allouache.

Vous en êtes à combien d’album ?

Pas beaucoup, cinq ou six. Je compte revenir dans les prochains mois avec un nouvel album. L’inspiration ne vient pas comme ça. Mon dernier album date de 2016.

Pour ce gala (samedi dernier NDLR), qu’est-ce que vous avez interprété ?

Deux chansons : l’une en arabe sur la Mecque avec une musique de Kamel Messaoudi et l’autre en kabyle sur les parents avec une musique de Slimane Azem (Atir elkefs). J’étais en France quand où j’ai rencontré Kaci Abjaoui et les organisateurs de ce gala.

Nous vous laissons conclure…

Je dirais aux jeunes chanteurs de ne pas se focaliser sur le matériel, de ne pas être cupide et rechercher l’argent trop vite. Ils doivent soigner leur art, se faire connaître et apprécier d’abord. Ils doivent prendre soin de leurs musique et paroles.

Entretien réalisé par M A Tadjer

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