Il est passionné de théâtre, de cinéma et de tous les arts. Depuis sa tendre enfance, il monte sur la planche pour interpréter des rôles dans différentes œuvres théâtrales. Il a sillonné toute la Kabylie et tout le territoire national pour jouer, interpréter et transmettre des messages via la planche. Épris de théâtre, passage presque obligé, il devient acteur de cinéma et puis pour coroner le tout, il se lance dans la réalisation. Lui, c’est Sehaki Kamal, un jeune originaire d’Ait Abdelmoumène (Ouadhias), qui voit ses efforts consacrés, par la sélection de son dernier court métrage, à participer à la 34ème édition du Festival international Vues d’Afrique au Canada, et même au Maroc en mois d’avril prochain. «Je me suis inscrit sur Internet et j’ai envoyé le lien du film et enfin je reçois une invitation à participer à la 34ème édition de ce Festival qui se tiendra au Canada du 13 au 23 avril prochain. Mon film a été également sélectionné pour participer au Festival amazigh qui sera organisé au Maroc du 6 au 10 avril prochain», dira-t-il. Questionné au sujet de ses début dans le théâtre et le cinéma, le réalisateur dira : «J’ai commencé comme la plupart des comédiens à l’école primaire. J’ai ensuite intégré la troupe de la maison des jeunes des Ouadhias, Mechtras et puis le théâtre régional de Tizi-Ouzou en 2010. à partir de là je me suis lancé dans le cinéma par des rôles dans notamment le film Tifukal où j’ai eu le rôle principal, Le marathon au village, Hrirouche, Tinifift, La toile d’araignée…». L’acteur a en même temps poursuivi une formation en audiovisuel à Tizi-Ouzou et tente l’aventure de la réalisation. «Mon premier court-métrage s’intitule Entre tes mains, mon second Le serment, puis, Notre Kabylie, J’ai envi et enfin Ma position qui a connu un grand succès, car il traite de la décennie noire et des nouveaux comportements qui ont fait irruption dans notre société. Avec ce film, j’espère honorer le cinéma amazigh au Canada et au Maroc».
Hocine T.