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Célébration de la Journée mondiale du théâtre : L’apport du théâtre au développement des sociétés

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La Journée mondiale du théâtre, coïncidant avec le 27 mars de chaque année, a été célébrée par le théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, dans la matinée de mardi dernier. Une conférence-débat fut animée par Brahim Chergui (metteur en scène) et Nourredine Aït Slimane, en présence de la directrice de la culturel, Mme Nabila Gouméziane, qui prendra la parole : «Nous avons tenu à marquer cette journée et avons opté pour cette conférence qui a pour thème «L’apport du théâtre au développement des sociétés». La directrice précisera : «L’objectif principal est de dialoguer et débattre avec des spécialistes du 4e art et trouver avec eux des solutions adéquates pour l’évolution de notre théâtre». Le premier intervenant fut Brahim Chergui qui dira : «J’ai eu le privilège de connaître Kateb Yacine à l’université, il était un fervent défenseur du théâtre et de son apport pour le développement des mentalités. Le rôle du théâtre dans la société est très important, il est le miroir de celle-ci, il met au grand jour ses angoisses, ses craintes, ses joies, ses espérances et ses travers». Le conférencier poursuivra : «Chaque pays, chaque région ont leurs spécificités, et donc leur façons de faire du théâtre. Nous, nous avons notre authenticité berbère et notre théâtre est plein de métaphores et de symboles». Le conférencier parlera ensuite de la langue qui doit véhiculer l’expression théâtrale : «Le 4ème art ouvre toutes les portes et atteint toutes les couches de la société, y compris les plus déshéritées, car il s’adresse à elles avec la langue du peuple, la langue maternelle, car celle-ci est essentielle, irremplaçable». Nourredine Aït Slimane interviendra à son tour : «Le théâtre est destiné à un public et chacun peut s’identifier dans la pièce, à travers un thème, une scène ou un comédien. Notre pays a enfanté de grands hommes de théâtre, tels Mohia, Kateb, Alloula, ainsi que le grand Mouloud Mammeri. Le théâtre associatif en est encore à sa phase de construction et il serait très bénéfique que cet art soit enseigné dès le primaire». A la fin de la conférence, des prix furent décernés aux cinq lauréats du Festival amazigh de Batna. Il s’agit de Amrane Salem, prix du meilleur texte de la pièce «Amat Idhi» ; Hadbi Massinissa, prix de la meilleure mise en scène ; Tahir Mohand, du Foyer d’animation de Yakouren, meilleure musique ; Ouzim Rahmouni, meilleur comédien, de la coopérative «Maccahou» d’Iferhounène ; et Sadoun Amirouche, de l’association «Ithran Oumallou» qui a remporté le prix de la meilleure scénographie. Pour la cérémonie de clôture, une trentaine de cartes d’artistes furent distribuées, portant le chiffre des cartes attribuées à 650, classant Tizi-Ouzou à la première position, à l’échelle nationale.

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M A Tadjer

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