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Tizi-Ouzou - Festival Lire en fête : Place aux jeunes talents

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Le Festival du livre a donné l’opportunité, à des talents en herbe, de participer à la vente-dédicace de leurs premiers ouvrages. Lors de notre tournée, nous avons relevé la présence de deux adolescentes, devant leurs tout premiers ouvrages à la bibliothèque principale de lecture publique. Toutes deux s’intéressent aux contes. La première en langue française et l’autre en Tamazight. L’une s’occupe des contes et proverbes recueillis par son défunt père qu’elle a conservés en les traduisant pour en faire un recueil de soixante-seize (76) pages dont soixante-sept( 67) sont réservées aux contes et le reste aux proverbes kabyles traduits en français, et à des proverbes français. Elle est au CEM. Elle a pris les contes et proverbes qui lui ont été racontés par son défunt père. Elle a eu l’idée de les traduire et de les rassembler pour les publier sous forme de recueil. C’est un travail entamé, achevé et paru en 2017. «Je dois tenir les promesses faites à mon défunt père de son vivant. Je vais poursuivre sur sa voie, honorer sa mémoire et concrétiser son rêve de me voir devenir médecin», confie-t-elle. L’ouvrage, en Tamazight, de la seconde adolescente, intitulé «Tamacahut N’Zelguma» comporte dix pages illustrées. La jeune exposante est en 2ème année moyenne au CEM aussi. Son premier recueil «Tamacahut N’Zelguma» est une histoire du terroir recueillie auprès de sa grand-mère et les vieilles du village. «Elle passe de l’oralité à l’écrit afin que cette langue ait une place dans l’échiquier de l’écriture et une place honorable à travers le monde…C’est l’histoire d’une fille appelée Zelguma, orpheline de mère. Sa marâtre lui fit voir de toutes les couleurs. Elle trouva un serpent qu’elle prit chez elle, à la maison, et qu’elle éleva et nourrit. Sa marâtre se rendit compte plus tard et son père la força à se séparer de lui. Le reptile, avant de disparaître, lui remit une savonnette et un peigne qui lui rendraient de grands services, et en cas de danger, il lui dit de brûler le peigne pour qu’il vole à son secours, sans tarder. Ce qui fut fait, et le serpent se vengea de la marâtre!», nous dira-t-elle. Une histoire passionnante et riche d’enseignements, disponible dans les librairies.

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M A Tadjer

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