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Poésie : L’Irréel, premier recueil de Rachid Harbi

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«J’écris, je vis, donc j’existe». C’est ce que dit Rachid Harbi dans les premières pages de son premier recueil de poésie qu’il a intitulé «L’Irreél !», un premier tome de 64 poèmes publié aux éditions El Amel qui sera bientôt suivi d’un second tome. Aujourd’hui à la retraite, cet ancien cadre de l’ENIEM dénonce et tire la sonnette d’alarme sur de nombreux phénomènes qui gangrènent le pays comme la corruption et d’autres fléaux sociétaux. L’illustre journaliste d’Algérie Actualités, Méziane Ourad, a écrit sur la 4e de couverture du recueil : «Rachid Harbi est un homme en colère. Il dit ne pas supporter de vivre dans l’irréel, le fictif. Le pays, le sien, l’Algérie le dépite. Il jette là à travers des verbes acerbes, quelques poèmes, son amertume. Il l’étale pour sortir du virtuel, d’un monde où les gouvernants ont aboli la citoyenneté, et des territoires peuplés de cités sans espace de vie». «Je n’en ai cure des quatrains et alexandrins, j’écris. Mon job, c’est de dénoncer les abus, les coups de Trafalgar, de corruption», a confié Rachid Harbi au journaliste. Sur la quatrième de couverture, Méziane Ourad révélera les confidences du poète : «Ce sont les gouttes qui font des océans. Je refuse de m’éteindre sans avoir rien dit, de mourir avant d’avoir rappelé ce qui préoccupe mon pays». Et de conclure : «Voici un recueil qui parle haut, élaguant cette populaire maxime nationale : (Je m’en fous)». C’est vrai, Rachid Harbi utilise des mots et des expressions acides, juste bien vus et pleins de sens. En parcourant le sommaire, le lecteur découvre déjà cet «Irréel». 27 poèmes sortis de ses tripes sont livrés avec des sonorités chatouillant l’oreille, touchant les cœurs, réveillant les consciences. Accablé de chagrin à la disparition de deux êtres qui lui sont chers, Rachid leur réserve deux hommages : «A mon fils Krimo», pages 37 et 38 et «Hommage à un ami (Ardjoun Boussad)» pages 39 et 40. Il rend également hommage à son père et à sa mère dans «A mes parents» pages 40 et 41. Dans «Coucou les autistes», pages 24 et 25, le poète rappelle à notre souvenir cette frange de la société. Une cause qui lui tient à cœur. Il a d’ailleurs consacré un guide didactique à tous ces enfants atteints de cette pathologie «L’autisme : témoignage d’une femme algérienne !». Le lecteur retrouvera également dans ce recueil les positions immuables de ce retraité sensible à toutes les luttes humaines et sociales. «La populace et les autres», page 13 ; «Pêle-mêle» (1 et 2), pages 16, 17 et 18 ; «Les disparus», page 19 ; «Regards» pages 31 et 32 ; «La femme», pages 33 et 34 ; «La mort», pages 35 et 36… L’auteur a également retenu de son ami journaliste un poème intitulé «Un destin» pages 56 et 57. Il nous promet «L’Irréel 2» pour bientôt. Le poète est par ailleurs auteur de plusieurs romans : «Chabha» ; «Une vie, une phobie, un espoir» et «Une courtisane aux péripéties à l’eau d’ortie» publiés aux éditions Net-France.

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Amar Ouramdane

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