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SORAYA BOURAÏ, présidente de l’association Lyra de Boudjima : «Le livre risque de s’effacer»

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Lors de la 5e édition du Salon du livre de Boudjimaâ, qui s’est étalée du 19 au 21 avril, la présidente de l’association culturelle Lyra, ayant pris part à l’organisation de cet événement, a fait part des objectifs assignés à son association.

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La Dépêche de Kabylie : Parlez-nous de l’association que vous présidez ?

Soraya Bouraï: Notre association s’occupe essentiellement de la promotion du livre, du théâtre et des ateliers de dessin, de lecture, d’écriture…

Elle a été créée en quelle année ?

En 2015. Nous sommes justement dans l’attente du renouvellement de l’agrément. Actuellement, nous comptons treize membres. Plusieurs départs de membres du bureau et assesseurs, pour la plupart des étudiants, ont été enregistrés. Nous sommes dans l’obligation de procéder à leur remplacement au cours d’une assemblée générale. Nous voyons grand, c’est pourquoi nous tenons à cette association culturelle qui a participé activement à la 5e édition du Salon du livre. Outre donner la chance aux jeunes auteurs de se faire connaître du grand public, l’événement cible, principalement, la promotion du livre, la lecture pour tous, la réduction de l’influence de la technologie mal-utilisée et l’organisation d’autres manifestations culturelles, tels les cafés littéraires. Nous concernant, nous espérons atteindre nos objectifs et concrétiser sur le terrain notre plan d’action. Nous exhortons les enfants, les jeunes et les adultes à la lecture, car elle est la base de tout savoir. Nous demandons aux jeunes d’intégrer notre association qui a besoin de toutes les bonnes volontés, passionnées de littérature, de culture et de l’art, de manière générale.

Comment expliquez-vous le manque d’intérêt pour la lecture ?

La masse juvénile est comme happée par les nouvelles technologies. Eu égard à l’engouement très faible pour la lecture, le livre risque tout bonnement de s’effacer devant toutes ces nouvelles technologies qui lui font de la concurrence. Et le rôle des associations culturelles consiste, justement, à éveiller l’intérêt des enfants et autres jeunes pour la lecture. L’environnement joue un rôle très important. Si l’enfant est né dans un milieu familial imprégné de lecture, il n’en sera que davantage bibliophile.

M. A. T.

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