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Commémoration - Une stèle à son effigie inaugurée : Haroun veille sur Akbou désormais

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Après la pose d'une gerbe de fleurs sur la tombe de Mohamed Haroun à Tifrit, son village natal, la stèle construite à son effigie a été inaugurée en fin de semaine dernière, à l'occasion du 22e anniversaire de sa disparition.

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L’émotion était à son comble lorsque l’emblème national, qui recouvrait la statue du défunt militant, a été retiré pour dévoiler une œuvre de trois mètres, posée sur un piédestal où un texte, écrit en Tamazight, retrace succinctement la vie de celui qu’on appelait aussi Massine Haroun. La cérémonie a été marquée par la présence des élus de Béjaïa, des autorités locales, de Nadia Matoub, de la famille du défunt, de ses amis et du mouvement associatif, venus témoigner leur gratitude à celui qui a consacré toute sa vie au combat pour la démocratie et la langue amazighe. Après une minute de silence, Haddadou M’henni, P/APW de Béjaïa, Mouloud Salhi, P/APC d’Akbou, Cherifi Hcène, compagnon de lutte, et Nadia Matoub ont tenu à rendre un vibrant hommage à celui qui a connu les affres des geôles de 1976 à 1987. L’intervention de la fille de Mohamed Haroun a mis en émoi les présents. Avec sa voix tremblotante d’émotion, elle a tenu à remercier les présents. A noter que la statue de Mohamed Haroun a été façonnée par Hamid Aftis, un jeune peintre-sculpteur du village Lemechta, de la commune d’Ighrem. L’artiste, diplômé de l’école régionale des beaux-arts d’Azazga, en 2004, précise que la statue pèse 500 kg avec une hauteur de 3 mètres. L’œuvre trône au fond de la placette, dénommée désormais Mohamed Haroun, qui fait face à l’hôpital de la ville. L’endroit est pourvu d’espaces verts et d’arbustes fleuris. Des bancs, deux fontaines, des lampadaires et des allées ont été aussi aménagés.

Syphax Y.

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