«Je chante ce que je ressens»

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Dans cet entretien, le fils de Tazrout, Mourad Soummam, parle brièvement de son parcours artistique et de son nouvel album récemment mis sur le marché.

La Dépêche de Kabylie : Une petite présentation pour nos lecteurs ?

Mourad Soummam : Je suis un chanteur kabyle, issu du groupe «Soummam», dont je fus le vocaliste pendant plus de 10 ans. Nous avons réalisé 2 albums ensemble. Puis, j’ai décidé de quitter le groupe pour continuer ma carrière en solo.

De quand date votre premier album solo ?

De 1998. Trois ans plus tard, soit en 2001, j’ai sorti un autre produit, puis deux autres en 2003 et 2004.

Puis, vous avez été tenté par la France…

En effet, je suis parti en France et j’y ai réalisé un autre album de neuf titres.

Et pour votre dernier album ?

Pour cette année 2018, je viens de mettre sur le marché un autre opus, comprenant dix titres, sorti fin mars dernier, aux éditions Melody Plus. Dans cet album, Bazou s’est chargé de l’arrangement de six titres et des amis, dont Babouri Hamid du groupe Lyon d’Akbou, Medjahed Kamel, Medjahed Lamine et Brahim Maafa, m’ont aidé à arranger les quatre autres titres. Ce dernier album, je l’ai commencé en France, mais une fois rentré en Kabylie, j’ai dû tout recommencer à zéro. Mes inspirations ont changé.

L’on estime que vous avez apporté un nouveau style à la chanson kabyle…

Que mon public juge que j’apporte un plus à la chanson kabyle, cela me flatte et me touche énormément. Je puise mon inspiration dans ce que j’écoutais dans le passé, des chansons kabyles, mais aussi d’ailleurs.

On évoque souvent la chanson où vous parlez de la peine de la mère qui voit son fils pris par l’exil…

En effet, ce titre «Yemma» a touché beaucoup de gens, ses paroles me sont venues comme ça. Je chante ce que je ressens, sans le moindre calcul. Cette chanson je l’ai dédiée aux mamans du monde entier.

Entretien réalisé par M. Khalifi.

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