Le documentaire sur la vie de Brahim Izri en manque de financement

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Le jeune réalisateur et producteur Hocine Redjala lance un appel à tous les amoureux de la chanson et de la culture kabyles en général pour prendre part au travail de réalisation d’un documentaire sur la vie et l’œuvre du grand artiste Brahim Izri. L’histoire a commencé lorsque les images du documentaire entamé par la société Verokam Productions (Vkprod) fondée par Véronique Hazael-Massieux Lanloupet Kamila ADLI, sur la vie et l’œuvre de ce grand artiste, en souffrance depuis plus d’une dizaine d’années, ont été remises pour finalisation du travail à notre interlocuteur. Hocine Redjala précise par ailleurs que les documents en question que lui avait remis Vérokam représentent en somme les séquences faites autour de la vie et de l’œuvre de Brahim. Des archives, des témoignages, des entretiens avec ses amis sont au cœur de ces images inestimables. La propriétaire de la boîte estimait qu’elle ne peut plus continuer à travailler sur ce film, pris à bras le corps sur ses fonds propres, car elle a d’autres perspectives, et c’est maintenant à d’autres jeunes réalisateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour sauver de l’oubli des séquences importantes de la mémoire de Brahim et, qu’il est temps pour elle de remettre le flambeau à d’autres personnes pour mieux le porter et le mener au bon port. C’est pourquoi elle a choisi de les remettre à notre ami Hocine Redjala, qui est à la tête d’une boîte de production en France où il réside depuis quelques années. Malgré moult sollicitations pour un hypothétique financement et finalisation du film en question, aucune suite positive n’est venue réconforter la production, regrette-t-il, avant de lancer cet appel. Pour lui, ce documentaire doit vraiment voir le jour car il y va de la mémoire d’un grand monsieur, qui a offert le meilleur pour le combat identitaire. Son tout dernier et louable engagement en tant que premier responsable de l’association des taxieurs Kabyles de Paris, mise sur pied dans le tumulte des évènements du printemps noir, en est un exemple fort de sa détermination indélébile à œuvrer aux cotés des siens. Notre ami Hocine précise par ailleurs que dans les images, on retrouve un bel entretien avec maxime le forestier, Nourith, les vieux de Zaouia n’Cheikh Velkacem et bien d’autres précieux documents. Pour le moment, conclut le réalisateur, seul le premier adjoint de la marie des At Yenni M. Abdellah Djenane a exprimé son engagement quant à son intervention pour finaliser ce grand projet.

A. N.

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