Accueil Culture Essa’il El-âdjib, le liquide qui stoppa l’avancée du sable

TIZI-OUZOU - Théâtre Kateb Yacine : Essa’il El-âdjib, le liquide qui stoppa l’avancée du sable

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«Le sable avance et il faut trouver un moyen pour l’arrêter. Seuls les arbres pourraient régler le problème. Alors, il faut trouver un produit qui puisse l’arrêter et vite…» Ceci n’est pas un message lancé par une agence spatiale, c’est un cri d’alerte émis par des comédiens simulant une catastrophe écologique imminente. Samedi dernier, dans l’après midi, le théâtre de demain de Baraki, Alger, a simulé via ses comédiens du 7e art, un désastre écologique qui menacerait nos cotes, notre environnement. Ça s’est joué dans «Essa il el âdjib», sur les planches du théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou. Une pièce du metteur en scène Hafidh Aït El-Hadj dont le texte est de Tamarat Ali. Trois comédiens dont une fille ont investi la scène pour cette production sur l’environnement. La pièce comprend plusieurs tableaux, liés les uns aux autres. D’emblée, apparaissent sur scène, où est placé un décor de laboratoire de recherches et d’analyses avec des livres scientifiques, tubes, pots, éprouvettes… la fille, un livre entre les mains, studieuse, aimant la lecture, et le garçon, (Radji), frivole, qui lui, aime la musique, la chanson et le jeu. Le second tableau est le chercheur : cheveux longs, tenue débrayée, qui apparait et tente d’inventer un produit qui puisse faire pousser rapidement un arbre afin d’en faire pousser pour arrêter la désertification qui menace le pays : «Le sable avance et il faut trouver un moyen pour l’arrêter. Seule planter des arbres pourrait régler le problème. Alors, il faut inventer un produit qui fera grandir l’arbre et rapidement.» Les recherches seront déterminantes pour faire reculer le sable et pour améliorer l’agriculture. Le problème de l’eau sera vite réglé avec les «fogaras». Des recherches se sont révélées concluantes, le produit inventé. Le tableau suivant s’avère dangereux quand Radji trouve le liquide et en boit plusieurs gorgées. Il tombe malade. Le chercheur se rend compte que le tube a été touché car le niveau du liquide a diminué. Radji est dans une mauvaise posture. Il faut le guérir, c’est au chercheur que revient la tâche et il la réussit admirablement. Radji redevient comme avant et promet «de ne plus toucher aux liquides dangereux.» La question environnementale revient sur la scène d’une manière préoccupante et inquiétante à la fois. Des appels sont lancés à tout le monde pour préserver la nature.

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M A Tadjer

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