Kerdja Omar publie son 5ème roman Lexipsos

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Omar Kerdja est un écrivain, historien d’expression amazigh et d’expression française, né dans la commune d’Irdjen dans la daïra de Larbâa Nath Irathen,. Cet infatigable écrivain chercheur, aux mille talents, a son actif plusieurs travaux, tel que «petit lexique des sciences de la nature» paru en 2006, il a reçu le prix encouragement Mouloud Mammeri, en 2000. Suivra par la suite, « la conquête française de Djurdjura » en 2007. En 2011, il publie « les plantes dans le quotidien de la famille kabyle d’autrefois » pour ne citer que ceux-ci. Cette année, il vient de publier son 5ème roman, au grand bonheur de ses lecteurs et de ses fans, qui l’attendaient avec impatience, intitulé « Lexipso » et publié aux Editions Kerdja, Tizi Ouzou. En effet, « Lexipso » est un chef d’oeuvre unique en son genre, il traite de divers thèmes, notamment du lexique amazigh, de la sociologie, de la psychologie et surtout des traditions amazighes,l’auteur a relevé le défi de les réunir en un seul roman. La singularité de ce roman est la masse des expressions, maximes et proverbes oraux dont regorge la langue Amazigh en générale et Kabyle en particulier, d’où ce titre, dira Omar Kerdja. Et d’ajouter, après la publication de mon livre, beaucoup de collègues ainsi que de chercheurs, ont attiré mon attention,en me disant que le titre vient du latin, qui veut dire « lex », « la » et « ipso », qui veut dire « loi », chose que je ne savais pas du moment que je ne connaissais pas le latin! Et d’ajouter , pour moi l’importance dans ce livre est de préserver un tant soit peu, une partie de notre culture, nos traditions et coutumes qui ont tendance à disparaitre, raison pour laquelle, les thèmes traités dans ce roman son divers. Car, il faut le dire sans rougir ; l’oralité prédomine dans notre culture. C’est la rareté ainsi que cette volonté de préserver notre culture de l’oubli qui m a poussé à faire ce travail,avoue t-il. Et pour ce faire, je me suis inspiré surtout de mon vécu, notamment des souvenirs de mon enfance, surtout quand les premiers commerces ont commencé à fleurir un peu partout dans le pays, Adeni, mon village natal, n’est pas en reste, l’afflux de voyageurs et de commerçants est semblable à une ville cosmopolite, où chacun fait une halte soit pour prendre un café ou pour échanger sa marchandise, inévitablement de nombreuses discutions naissaient au sein de ces rencontres, et par la même occasion faisaient voyager dans la culture, les traditions des différentes régions, ce qui m a permis, très tôt, de baigner dans ce bouillonnement,et surtout faire naitre en moi cette curiosité. Mais je me suis inspiré aussi des nombreuse rencontres et discutions avec des vieux, des sages et des chercheurs que j’ai eu la chance de croiser à l’occasion de mes déplacements. Il affirme que la source d’inspiration de mon roman remonte à un soir d’hiver de l’année 2007, où il a écrit d’un seul trait l’avant propos. Le matin même à son réveil, sa défunte femme lui demanda, s’il est capable de réécrire ces phrases comme il l‘a fait la veille,là il lui avoue que c’est chose impossible,d’ailleurs le livre lui est entièrement dédié. Enfin, Omar Kerdja, affirme que d’autres romans, essentiellement sur l’histoire, les traditions et la culture sont en cours d’achèvement, ils seront publiés incessamment.

Youcef Ziad

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