Clôture du 2e Salon Tizi-bulle

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La clôture du 2e salon Tizi-bulle à eu lieu, avant-hier en fin d’après-midi, au niveau de la bibliothèque principale de lecture publique, en présence de la directrice de la culture, du vice-président de l’APW et de la directrice de l’école régionale des beaux-arts d’Azazga.

Le salon, qui s’est déroulé du 16 au 20 octobre, a été clôturé dans une ambiance festive. Au programme de la cérémonie, la projection d’un diaporama photos des meilleurs moments de cette 2e édition réalisée par les étudiants de l’école studio 21, l’illustration d’une BD pour cette occasion par les bédéistes Togui et Nime et le dévoilement de la fresque qui a été réalisée durant l’évènement par les étudiants de l’école régionale des beaux-arts d’Azazga encadrés par l’artiste Kadjer, le tout suivi d’une présentation cosplay. Dans son mot de clôture, la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, a déclaré : «Quand nous avons lancé Tizi-bulle l’année dernière, nous appréhendions un peu, c’était une première expérience, aujourd’hui je suis très émue et très contente de la réussite de ce Salon, cette 2e édition prouve que Tizi-bulle est un rendez-vous incontournable, cette réussite nous la devons à tous les participants, sponsors, partenaires et le mouvement associatif». «C’est une édition en hommage à Ahmed Haroun qui nous a fait l’honneur et le plaisir d’être là parmi nous, lui qui était à l’origine de la BD M’Quidech. Nous avions aussi parmi nous monsieur Zanoun auquel nous avions rendu hommage lors de la 1ère édition. Cette manifestation a été marquée par le partage d’expérience entre bédéistes et différents artistes», a ajouté la responsable de la culture. Quant à la prochaine édition, la directrice informera : «le thème de la troisième édition a déjà été esquissé lors des différentes interventions. En effet, le cinquantenaire de M’Quideche est revenu à plusieurs reprises, ce dernier sera également développé lors du prochain FIBDA, nous allons travailler ensemble, ce Salon est comme un embryon, c’est une manière de décentraliser le Festival de la bande dessinée d’Alger au niveau de plusieurs wilaya du pays dont Tizi-Ouzou». Idir Iken, vice-président e l’APW déclarera : «Je suis très content et très heureux de constater le brassage entre toutes les générations, c’est dire que l’art n’a pas d’âge et ça c’est très important, j’espere bien que cet élan va se prolonger lors de la 3ème édition. Je réitère que l’assemblée populaire de wilaya est là pour accompagner la direction de la culture dans ses louables initiatives. Je remercie la directrice de la culture pour ses efforts indéniables, le mouvement associative à leur tête LAPALEJ ainsi que tous les participants». Notons qu’en marge de cette manifestation, une dizaine de cartes d’artistes ont été remises aux concernés.

Sonia Iloul

Impressions

AZIZ DJAOUTI, bédéiste

«Quand il y a la qualité les gens sont preneurs»

«Cela fait trente ans que je suis dans le domaine de la BD. C’est ma deuxième participation au salon qui commence à devenir important. Quand il y a la qualité, les gens sont preneurs. Mon produit marche très bien : je produis peu mais bien. J’ai exposé une vingtaine de titres entre BD et contes pour enfants et adultes. J’ai participé à un concours international en Suisse sous le thème “Le jardin”, ma planche est exposée au musée de Genève. J’ai imaginé un couple que j’ai appelé Idir et Taous, ma BD a été classée quatorzième sur 480 candidats venus du monde entier. J’écris en tamazight et en français, j’ai exposé des titres tels que “Le bon, l’abruti et le fainéant” et “Pour quelques dinars de plus’’, inspirés de films Western, ‘’Moh la malchance”, “Ali la poisse”, “La ruée vers l’or… hop’’ça parle des harragas et ’’tamacahut n Ali Weeli”. Ma meilleure oeuvre, c’est l’histoire de si Mohand u Mhend, j’ai raconté l’histoire à ma manière. La moitié du manuscrit raconte sa vie et dans l’autre j’ai fait des illustrations en m’inspirant de ses poèmes, ça a très bien marché d’ailleurs le stock est épuisé, je vais le réediter».

SABRI BENBASSITE, cosplayer

«C’est ma deuxième participation à ce Salon»

«J’ai animé des ateliers et une conférence sur le cosplay en Algérie. Ce phénomène évolue progressivement chaque année. Le cosplay est une pratique qui consiste à créer le costume d’un personnage fictif ou bien réel et d’incarner ce personnage aussi bien au niveau du costume sur le plan esthétique que dans la gestuelle, la façon de parler et les mouvements. Je ne suis pas passé par une école qui forme les cosplayers, c’est en me documentant sur internet et sur le tas que j’ai appris et j’ai aussi étudier à l’école nationale des beaux arts qui m’a beaucoup aidé. J’étais également responsable de jeux vidéo qui ont eu lieu au niveau du hall de la bibliothèque et qui sont géres par la société Devquest. C’est ma deuxième participation à ce Salon, quant au FIBDA, j’y participe depuis 2012, j’ai régulièrement participé au concours, d’ailleurs j’ai été nominé trois fois: pour le prix du meilleur costume et celui de la meilleurs mise en scène. J’avais commencé le cosplay au FIBDA, je me suis lancé dans l’organisation d’évènements, j’ai participé en créant des costumes en dehors du Festival, j’ai pu avoir une certaine notoriété».

SMAïL SAMI, représentant de la maison d’édition Dalimen

«Cette deuxième édition est florissante»

«CSest notre deuxième participation à ce salon, on est très contents d’être ici. Cette deuxième édition est florissante, les gens de Tizi-Ouzou s’intéressent de plus en plus à la bande dessinée. L’édition Dalimen est l’édition qui fait le plus la BD, on a ramené environ 400 titres entre autres, la BD du FIBDA notamment belge, française et le manga japonais».

Propos recueillis par S. I.

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