Tizlatin n Furuh le sixième album de Fetta

Partager

Tizlatin n Furuh est le sixième album de Fetta Thachenaye yelis idurar ! La production artistique ne cesse de connaître une avancée appréciable ces derniers temps. La chanteuse Fetta thachenaye yelis idurar vient de signer son sixième album intitulé «Tizlatin n Furuh» aux éditions Massinissa, sorti le 14 Août 2018. Il est composé de neuf (9) chansons, lesquelles sont toutes indiquées pour les fêtes. La chanteuse n’a pas lésiné sur les paroles et sur la musique très appréciable qu’elle a agrémentée de sa superbe et envoûtante voix. Mabrouk thamaghra est un Achewik au cours duquel elle fait des éloges aux mariés qu’elle ne cesse de complimenter pour leur beauté et leur souhaite tout le bonheur avec une voix qui porte. Awarku est faite à l’arrivée de la mariée. Toute la famille est bien contente. Ddali ayednini est un retour aux sources dans la préparation de la fête, notamment un mariage, les coutumes du moment où on ramène la mariée du domicile paternel : revêtue d’un burnous, passage sous le bras de son père… si la distance n’est pas loin, cela se fait à pied, sinon à dos de cheval … Contrairement à aujourd’hui, avec ces véhicules, ces bruits, une mariée voilée, robe blanche et autres. Tebra as i moh ttenig est un trio entre la belle-mère, la bru et le fils. Des propos échangés le plus souvent dans la violence verbale : «Je suis ta bru / même si tu ne m’aimes pas / Fais-le pour ton fils !» Le fils ne sait plus quoi faire : «Frapper ma mère, c’est elle qui m’a enfanté et élevé / Frapper ma femme, qui s’occupera des enfants ?…En dépit des conseils, mais aussi des méfiances, c’est la rupture. Une vengeance de part et d’autre et c’est la déchirure du couple. Des cas très nombreux dans notre société. Des couples qui ne se supportent pas : chacun essaie de dominer l’autre, par la force ou par la ruse. Azay houh est le complément de la précédente chanson : le garçon est parti sans qu’il revienne. Awin Azizen renferme beaucoup de vérités concernant les deux élus : «Tu comprends les choses du regard / Je vous raconterai et dites-moi si j’ai bien raison !» Cette chanson peut aussi concerner la mère et le fils, un membre de la famille que nous chérissons. Aya Faruj pour la chanteuse, c’est une suite logique, un enchaînement des deux précédentes chansons. Labhar une chanson différemment perceptible, demande réflexion : une femme qui n’en peut plus de supporter les balivernes de la belle mère, des belles-sœurs… se déchaîne telle une mer dont les vagues emportent tout devant elles. La chanteuse confie : «J’ai été inspirée pour cette chanson, quand je me suis rendue à la plage non pour me baigner mais pour voir ce qui se passe. En voyant la mer et les vagues qui avancent méchamment, j’ai pensé à traduire cette image en une autre vision. Je me suis calmée avec le retour au calme de la mer». A Sidi Boubekeur ahrur : les femmes se rendent au mausolée (A chorfa) pour émettre des vœux, chacune ses désirs. Il est à souligner que Fetta est aussi actrice. Elle a participé dans trente cinq films dont une douzaine de doublage. «La vérité cachée» est le film qui a connu un grand succès. Elle a joué aussi dans «L’histoire de Rebiha» dans le rôle de Rahma et dans « le Soulier hanté ». Elle a aussi participé dans plusieurs pièces de théâtre. La chanteuse Fetta sollicite des responsables du secteur d’organiser des galas afin de se produire.

M A Tadjer

Partager