Hommage aux artistes peintres Denis Martinez et feu Hocine Hettal

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La maison de jeunes Seddar Slimane de Maâtkas a organisé, en collaboration avec l’association «le jeune actif» et le collectif «Agraw Tazuri di lemaatka», dans le cadre du programme intitulé «l’Agora des Arts», une rencontre-hommage animée par l’artiste peintre Denis Martinez et modérée par El Hacen Metref, ancien directeur de la structure organisatrice de l’évènement et responsable du festival Raconte Arts. L’occasion a été aussi exploitée pour rendre hommage à Hocine Hettal, artiste de la région, disparu l’année passée et dont la famille a été honorée cette même journée. Dans une prise de parole, l’hôte de Maâtkas a retracé le parcours qu’il a eu avec les organisateurs de la fête de poterie depuis sa première édition en 1992. Avec beaucoup d’émotion et dans les moindres détails, en présence de beaucoup de ses anciens amis de la région, il parlera de toutes les activités et actions qu’ils ont menées pour la préservation du patrimoine local. «Je me retrouvais parfaitement dans les activités de la poterie, car je suis très attaché à la terre étant donné que je suis né et j’ai passé mon enfance dans une ferme», dira t-il, tout en rendant hommage à tous les gens qui travaillent pour l’art et la culture, incitant les jeunes à investir ce terrain pour qu’il ne soit pas exploité à mauvais escient. Il n’a pas pu, par ailleurs, s’empêcher de verser quelques larmes en retrouvant la fresque murale réalisée il y 26 ans par des jeunes de l’école nationale des beaux arts qu’il a lui-même enseignés et encadrés. Il continuera son récit en évoquant le festival Raconte Arts, puisque ce sont les anciens organisateurs de la fête de la poterie qui ont lancé et mené ce dernier vers la réussite. Denis Martines, qui est aussi un poète, est à Oran et a passé sa vie à Blida. Ayant fait des études à l’école des beaux arts, il a fait une carrière d’enseignant depuis l’indépendance dans la même école. En guise de cadeau, les jeunes artistes de la région ont offert une toile à leur invité où a été gravé un de ses poèmes écrit en français, traduit en Tamazight et transcrit en Tifinagh. En marge de cet hommage, quelques activités ont été tenues dans l’enceinte de cette maison de jeunes. Nous avons noté des expositions de certains artistes, comme Amar Terki, Chabane Haroun, Hamitouche Terki, Aissa Maakni. L’assistance a eu aussi droit à la projection d’un film documentaire réalisé par l’épouse de Denis Martinez en 1992 et qui a trait aux activités artisanales dans la région.

Rabah. A.

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