Vers la création d’un marché de l’art

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écoutant les doléances des artistes lors de la cérémonie de clôture du 9e Salon Djurdjura des arts plastiques, le wali de Tizi-Ouzou, Abdelhakim Chater, n’a pas exclu l’idée de doter la wilaya d’un marché de l’art.

La maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou a abrité avant-hier en fin d’après-midi, la cérémonie de clôture de la 9e édition du Salon Djurdjura des arts plastiques, en présence du wali Abdelhakim Chater, de la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, d’artistes peintres et d’hommes de lettres. La manifestation a connu, dès son ouverture, une grande affluence de la part du public tizi-ouzien et des localités environnantes, et c’est dans une ambiance festive, riche de couleurs et de créativité que ce salon a été clôturé. Une table ronde a été organisée autour des arts plastiques à laquelle avait participé un nombre important d’artistes qui ont sollicité le wali à intervenir auprès des gérants des hôtels. Abdelhakim Chater avait promis de saisir les ministères de la Culture et du Tourisme et de l’Artisanat pour faire une opération identique à celle du tapis afin de sensibiliser les propriétaires des complexes touristiques et des hôtels à acheter les œuvres réalisées par des artistes locaux, notamment professionnels. Pour la directrice de la culture «c’est un salon où il y a eu beaucoup d’échanges et de formations. Denis Martinez a eu à partager son expérience avec l’ensemble des artistes, sans distinction aucune, ceux qui ont fait les écoles de formation ainsi que les autodidactes qui ont réalisé de très belles œuvres. La présence du wali a permis aux artistes de faire part de leurs préoccupations et il a répondu favorablement quant à la reproduction ou la décentralisation de l’action qui a été menée par le ministre de la Culture pour encourager l’art, à savoir le marché de l’art qui s’est tenu cette année au niveau du Palais de la Culture, il faut donc réfléchir davantage à cette idée, que le ministre appelle à généraliser au niveau des wilayas. Monsieur le wali a pris également la décision d’essayer d’établir un lien pour amorcer cette réflexion autour de l’achat par les établissements hôteliers des œuvres d’art comme on le fait pour l’ensemble des savoirs faires tels que la tapisserie, la poterie… et consacrer une démarche pour l’œuvre d’art à part entière, pour soutenir l’artiste et propulser l’art algérien» . «Je tiens à remercier les participants, les présents et Denis Martinez pour tout ce qu’il a apporté à l’art algérien et son attachement au patrimoine et à la culture algérienne», a-t’elle ajouté. Des diplômes ont été remis aux participants. Par ailleurs, l’exposition de Denis Martinez se poursuivra jusqu’au 6 décembre prochain.

Sonia Illoul

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