José Marti, l'œil du canari projeté à Alger

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La fiction historique « José Marti, l’œil du canari » un retour sur l’enfance de José Marti, figure historique de Cuba et de l’Amérique Latine, du réalisateur cubain Fernando Pérez Valdès, a été projeté avant-hier à Alger. D’une durée de 120mn, ce film a été projeté à la salle Ibn Zaydoun, dans le cadre du 9e Festival international du cinéma d’Alger (Fica), dédié au film engagé, qui a choisi de présenté ce film au public en dehors de la compétition clôturée samedi. Mené comme un biopic sans être pour autant un film historique, « José Marti, l’œil du canari » s’intéresse de très près à l’enfance de cette personnalité et fait découvrir au public José Marti, né en 1853 à La Havane, entre 9 et 17 ans. Issu d’une famille pauvre, José Marti n’a pas droit à l’éducation jusqu’à un âge un peu avancé grâce à un directeur d’école qui le prend sous son aile, il est témoin direct dans son enfance de l’esclavage et des affres du colonialisme espagnol dans son pays. Le film montre également l’exil forcé du jeune homme en Espagne, suite à une fouille de son domicile, où il poursuit des études supérieures en lettres et en droit et où va briller comme poète et philosophe engagé militant pour l’indépendance de Cuba et pour la modernité. Une fois amnistié, José Marti réside au Mexique et au Guatemala d’où il publie des écrits révolutionnaires qui arrivent à Cuba et qui feront sa popularité, avant qu’il ne rejoigne à 25 ans son pays toujours colonisé et marque le début de son combat révolutionnaire. Inauguré le 1er décembre, le 9e Fica a pris fin dimanche soir après la projection du film « Pieds nus dans l’aube », une adaptation du roman autobiographique du chanteur québécois Felix Leclerc réalisée par son fils Francis Leclerc, également en hors compétition. Lors de la cérémonie de remise des prix, tenue samedi, « L’autre côté de l’espoir » du Finlandais Aki Kaurismaki avait reçu le Grand prix de la catégorie fiction, alors que le Grand prix du documentaire a été attribué à « I am not your negro » du Haïtien Raoul Peck.

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