Histoire et mémoire

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La 11ème édition du salon Djurdjura du livre de cette année est placée sous le thème: «L’écriture pour l’histoire et la mémoire». L’ouverture officielle est faite par le wali M .Abelkrim Chater, de la directrice de la culture, Mme Nabila Gouméziane et d’une importante délégation, représentant de l’APW, des élus, des services de sécurité et d’un nombreux public. Le wali et sa délégation ont fait le tour des stands des expositions : maisons d’éditions : Anep, Dar El Houda, Apic, Dalimen, Casbah, le Centre national des recherches d’anthropologie sociale et culturelle, l’ONDA, le HCA entre autres, et des auteurs venus faire des ventes-dédicaces de leurs ouvrages. «C’est un salon qui a pris de l’importance et un impact national avec plus d’une quarantaine de maisons d’éditions, plus d’une soixantaine d’auteurs pour la vente-dédicace. C’est dire que la réussite de ce salon ne fait que se confirmer d’année en année.» La directrice de la culture souligne que ce présent salon, dans sa 11ème édition, coïncide avec la commémoration des évènements du 11 Décembre 1960 lesquels sont inoubliables car ils ont contribué et accéléré le processus de l’indépendance de l’Algérie qui a payé un très lourd tribut pour le recouvrement de son indépendance et de sa dignité. Il est question aussi de rendre hommage à deux personnalités ; Salah Mékacher (moudjahid, auteur de plusieurs ouvrages) et Zoheir Iheddaden (auteur). L’autre point est, pour la première fois, le lancement du concours (prix d’écriture : Ungal : roman en langue amazighe. La directrice nous apprend que chaque journée du salon est thématisé : 11 décembre en relation avec l’histoire et la mémoire, 12 décembre : écriture jeunesse si on veut pérenniser et promouvoir la lecture et l’écriture, le 13 est réservé à l’œuvre artistique avec la présence de Abelkader Bendamache, directeur de la bibliothèque nationale, durant laquelle des cartes seront distribuées aux artistes, le 14, c’est l’écriture en braille et le 15 décembre est consacré à l’édition en tamazight en présence de Abderrazak Dourek. M. Le wali, quant à lui s’est dit très satisfait de ce salon qui prend un essor considérable. Des hommages seront rendus à deux personnes : Salah Mékacher : moudjahid et Zoheir Iheddaden et pour encourager la jeunesse. Les festivités du 11 décembre ne seront pas passées inaperçues. Pour le wali, la lecture est, malheureusement bousculée par les réseaux sociaux, alors que le livre est irremplaçable dans tous les thèmes et pour tous les goûts. Au cours de cette matinée, nous relevons l’atelier de conte avec Mme Ouardia Baaziz Chérifi, auteure, suivi du lancement de la résidence d’écriture, du club de lecture et des ateliers de langues et poésie, du concours sur le patrimoine historique «lieux et mémoire» en collaboration avec la direction de l’éducation. L’animation en plein air autour du livre avec le bibliobus en collaboration avec l’APALEJ et le lancement d’une fresque du 11èmesalon Djurdjura du livre. Une intervention de Aït Ahmed Ouali, officier de l’ALN, a porté sur le parcours de Salah Mékacher, et les évènements du 11 Décembre 1960 durant lesquels la première victime fut Saliha Ouatiki, à Alger. Dans l’après-midi, une projection de films documentaires en hommage à ces deux personnes.

M. A. Tadjer.

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