Boy Rika, la break dance dans les veines

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Son nom d’artiste est Boy Rika. Hamid Bebouchi est danseur de break Dance (Hip Hop) depuis quatre années. Le break dance est en fait un sport culturel fait de gymnastique né aux Etats Unis d’Amérique en 1970. Puis, il se développera et deviendra un sport international. Aujourd’hui, le Break Dance est très répandu en Algérie avec quelques adeptes seulement à Tizi-Ouzou. Hamid ou comme il s’appelle dans son domaine Boy Rika, participe chaque année dans des compétitions organisées la Redbull Bc One à Alger. Il n’existe pas encore de manifestation dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Et c’est justement à cet objectif que travaille ce jeune précurseur. Vulgariser le Break Dance à Tizi-Ouzou est son rêve, pour qu’il y ait des compétitions au niveau local. En fait, pour revenir à cette discipline située à la lisière entre l’art et le sport, boy Rika la définit comme de la gymnastique, mais sous l’effet de la musique, une musique spéciale. Plusieurs techniques l’accompagnent comme Copoule, Tomas, Swip et d’autres, des techniques très difficiles. Leur apprentissage nécessite plus d’une année d’entrainement. Il se tient chaque année des compétitions, comme la compétition internationale à Alger Redbull BC One. Des duels opposent les artistes de la discipline. Boy Rika a déjà participé à des spectacles et des concours durant lesquels il a fait des scènes en groupe, et à l’individuel. Les gens ont beaucoup apprécié et à chaque fois il a reçu les encouragements des présents pour continuer sur cette lancée. Distraire les gens est un plaisir pour lui. Raison pour laquelle Boy Rika a toujours répondu présent aux invitations pour participer à des spectacles. Plus déterminé que jamais, Hamid ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Dans un avenir proche, il compte vulgariser ce sport dans la wilaya de Tizi-Ouzou en formant des jeunes et en organisant des compétitions locales. Tout ce qu’il demande c’est de l’encouragement et un peu de moyens. L’obstacle principal consiste en la difficulté de prise en charge de cette discipline qui est en même temps sportive et artistique. Boy Rika ne sait pas s’il doit s’adresser aux autorités en charge de la culture ou celles en charge du sport ou bénéficier des deux.

Akli N.

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