Diplomatie : Les adieux de Xavier Driencourt

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Dans un discours prononcé hier à la résidence les Oliviers à Alger, lors d’une réception organisée à l’occasion de la fin de sa mission en Algérie, Xavier Driencourt, le désormais ex-ambassadeur de France en Algérie, qui devra céder sa place à son compatriote André Parant, s’est dit très malheureux de quitter l’Algérie après quatre années d’exercice. « Je disais, il y a quelques semaines à un journal, que je serai malheureux le jour où je quitterai l’Algérie. Ce n’était pas qu’une formule et ce n’était pas une boutade. Ce jour, hélas, arrive et je serai malheureux pour au moins deux raisons. La première, c’est que je suis venu en Algérie, pour la première fois, en 1978 en tant qu’étudiant. C’était, à l’époque, une autre Algérie qui connaissait des difficultés dans différents secteurs (ravitaillement,.. etc). Mais dès la première fois, j’ai appris à aimer l’Algérie et les algériens. La seconde raison est la suivante: j’ai beaucoup voyagé en Algérie en ces 4 années, et j’ai partout été accueilli avec amitié gentillesse et affection. Affection, ce terme est fort et il doit caractériser nos relations avec l’Algérie, au-delà des tensions. Il nous faut mettre de l’attention, comme de l’affection, dans nos relations ». Dans son discours d’adieu, Xavier Driencourt, qui se dit avoir confiance en l’Algérie et en son avenir, a également tenu à souhaiter beaucoup de bonheur au peuple algérien. « Je souhaite beaucoup de bonheur au peuple algérien. J’ai dit à plusieurs ministres que l’Algérie mérite mieux que l’image qu’elle donne parfois. J’ai confiance en l’Algérie et en son avenir. Les Algériens sont un peuple sage qui a choisi son destin il y a 50 ans et qui sait, contre vents et marées, maîtriser son destin ».

R. N.

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