Accueil Évènement Nuit de colère et grève chez les étudiants de Hasnaoua

Tizi-Ouzou Deux étudiants poignardés par des intrus à la cité universitaire : Nuit de colère et grève chez les étudiants de Hasnaoua

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L’université Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou a été paralysée, hier, par une grève des étudiants qui voulaient protester contre l’insécurité dans le milieu universitaire. Un mouvement de protestation qui a été organisé suite à une agression commise au sein de la cité universitaire, mardi soir.

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Deux jeunes étudiants, résidant à la cité universitaire Hasnaoua 1, ont été poignardés par des intrus. Cela c’est passé mardi soir, au moment où les résidents de ladite cité étaient en train d’assister à la projection, au niveau de la salle de spectacle, du match ayant opposé FC Barcelone et Chelsea, racontent des étudiants. Une altercation a éclaté entre certains supporteurs. Deux jeunes externes à la résidence, qui s’y étaient introduits afin de suivre la rencontre, ont asséné des coups de couteaux à deux étudiants, selon les mêmes sources. Ce qui a provoqué une vive tension parmi les jeunes résidents de la cité qui a vécu une longue nuit mouvementée. En effet, et sous le coup de la colère, les résidents sont sortis dans la rue et ont procédé à la fermeture de la route. Une façon pour eux de dénoncer l’insécurité qui prévaut dans le milieu universitaire. Hier au niveau de l’université Mouloud Mammeri, l’heure était à la solidarité. Des actions de protestation ont été observées par la communauté estudiantine afin de dénoncer l’insécurité notamment dans les cités. Tous les départements de l’université ont adhéré spontanément, au mouvement de grève auquel a appelé le collectif d’étudiants de ladite cité. Aucun étudiant n’a pris part aux cours. Une paralysie totale de la faculté qui s’est ponctuée par une marche que les étudiants, conduits par les différents syndicats autonomes de la faculté ont menée à l’intérieur de l’université. « Il s’agissait pour nous de mobiliser tous les étudiants et de les informer de ce qui s’est passé hier soir (mardi soir Ndr), tout en les incitant à prendre part à notre mouvement acifique», nous dira Kamal, membre initiateur de l’action de protestation. La marche qui a sillonné l’enceinte universitaire et qui a rassemblé des centaines d’étudiants, c’est dirigée par la suite vers le rectorat, dont l’enceinte a été elle aussi, fermée. Ceci, pour une journée décrétée, par les étudiants, journée de protestation, en attendant la concertation, qui aura lieu avec le comité des étudiants, pour décider des suites à donner à ce mouvement de protestation qui s’est illustré par son calme. Les étudiants, eux, n’ont pas hésité une seule seconde à prendre part à ce débrayage général. Il faut dire que ce qui c’est passé mardi dernier au sein de la cité des garçons est « la goûte d’eau qui aura fait déborder le vase », ajoutera le jeune Kamal. Une chose qui sera confirmée, notamment, à travers les interventions des étudiants au cours du sit-in improvisé devant la bibliothèque centrale de l’université. Ils ont tous mis l’accent sur la nécessité de renforcer la sécurité et de prendre les mesures nécessaires afin d’empêcher l’intrusion de quelques individus que ce soient, dans les campus universitaires. Les responsabilités doivent, elles aussi, être déterminées, afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Tassadit .Ch.

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