Les employés du Cerist crient leur ras-le-bol

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Les travailleurs du centre de recherche de l’information scientifique et technique (CERIST) crient à « l’injustice ». Ils ont tenu, dans la matinée d’hier, à Alger, un rassemblement pour pousser la direction générale à ouvrir les portes du dialogue. Près de 40 travailleurs ont tenu un sit-in de protestation, devant le siège du centre de recherche de l’information scientifique et technique, sis dans la commune de Ben Aknoun, pour exprimer leur ras-le-bol quant à leurs mauvaises conditions socioprofessionnelles « et les pratiques illégales de la direction générale », a affirmé hier, M. Fateh Debzi, président de la section  syndicale des travailleurs du CERIST affilié au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP). Selon lui, cette action de protestation vise à pousser le directeur général du Cerist à ouvrir les portes du dialogue et prendre en charge les revendications soulevées. Il s’agit de la révision du parcours professionnel et l’intégration des protestataires. « Après que nous nous sommes affiliés au haut commissariat de la recherche, on nous a intégré dans la fonction publique, mais avec dégradation des classifications. En effet, certains qui étaient à la catégorie 10, se trouvent à la 3 », s’est indigné notre interlocuteur. Selon ses dires, ladite organisation syndicale avait  demandé au directeur général de revoir cette classification, mais en vain. « Il a refusé de mettre en place un dialogue avec nous, car il ne veut pas reconnaître notre organisation syndicale, qui a été constituée par les travailleurs », a martelé M. Debzi. Ce dernier a mis l’accent également sur les « pratiques abusives » exercées par la direction générale du centre à l’égard des travailleurs, notamment, « le passe-droit ». « On fait objet d’une discrimination en ce qui concerne les nominations, faites sur la base du régionalisme et non pas la compétence », a fait savoir notre source. Avant de faire état « du manque de la formation et

la mauvaise gestion du Cerist ».

Samira Saïdj

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