“La chemiserie du Centre” paralysée

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Les employés de l’Entreprise publique économique (EPE) (Chemiserie du Centre), sise au chef-lieu de la commune de Larbaâ Nath Irathen, à 27 km au Sud-est de la ville de Tizi-Ouzou, spécialisée dans la confection de chemises, chemisettes et articles de travail divers, ont  déclenché hier, un mouvement de grève au sein de cette entité qui compte 180 employés, en majorité des femmes. Ces travailleurs grévistes réclament le départ du responsable de cette entreprise qui selon eux ne parvient pas à régler leurs problèmes socioprofessionnels. Ils déplorent notamment « le manque de dialogue », de la part de la direction. Parmi les différents point constituant leur plate-forme de revendications, les employés demandent la régularisation des week-ends travaillés depuis 2003, du prélèvement sur salaire de deux jours de congé payé traduit à tort en retenue d’absence et de l’IEP avec effet rétroactif, la titularisation de tous les employés dépassant trois années d’activité l’amélioration des salaires du personnel en pré retraite et un contrat de fidélité pour les agents qui partent en formation à l’étranger…». Il est à signaler que quatre employées, membres de la section syndicale UGTA de cette l’Entreprise, ont été suspendues de leur travail par la direction de cette EPE depuis le 9 février dernier. Les motifs invoqués pour justifier cette suspension sont, entre autres, « entrave à la liberté du travail, refus sans motif et incitation au refus d’exécuter les instructions liées aux obligations professionnelles, atteinte à l’économie régionale et nationale », selon la direction. Trois de ces employées sont permanentes, l’une d’elles depuis 27 ans, et la quatrième  est contractuelle. Les concernées rejettent ces griefs et affirment que cette sanction est consécutive à leur activité syndicale et au dépôt, en décembre dernier, d’une plate-forme de revendications en 13 points.

S Dahbia

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