Accueil Évènement Des jeunes de Tiouririne ferment la RN26

Ouzellaguen : Dénonçant la cession d’un terrain de sport à des investisseurs : Des jeunes de Tiouririne ferment la RN26

3412
- PUBLICITÉ -

Pour s’opposer de manière ferme et catégorique à l’attribution, par l’agence foncière, d’un terrain, initialement prévu pour la réalisation d’un stade, à quatre investisseurs privés, dans la localité de Tiouririne, dans la commune d’Ouzellaguen, à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Béjaïa, des jeunes de cette localité n’ont trouvé d’autres moyens d’exprimer leur opposition que de fermer, hier matin, la RN26 à la circulation. Cet axe principal qui relie Béjaïa à Alger par Bouira. Selon une source digne de foi, le maire d’Ouzellaguen aurait, en échange, proposer aux protestataires un autre terrain équivalant qui se situe dans la localité voisine de Hellouane. Mais l’effort du maire d’Ouzellaguen a été peine perdue, puisque les jeunes tiennent toujours mordicus à leur terrain quel que soit le rang des personnes qui souhaitent le prendre et quel que soit l’investissement qu’elles souhaitent réaliser. Pourtant, argue-t-on, un tel investissement finira forcément par avoir des retombées bénéfiques sur la localité en terme de richesses, de rentrées financières pour la commune et surtout en terme de création d’emplois direct et indirect au profit des jeunes de la localité et de la commune. Mais en l’absence d’une autorité ferme de l’Etat et d’une communication franche et directe, les fermetures de routes et de mairies sont devenues légion et même tendance ces derniers temps, et ce, au grand désagrément des usagers de la route et des autres citoyens non concernés par la revendication. A souligner que la fermeture de la RN 26, hier à Tiouririne, a provoqué d’énormes bouchons. Des véhicules restés à l’arrêt, pare-choc contre pare-choc, sous un soleil de plomb et en plein Ramadhan, dans lesquelles il y avait, sans doute, des femmes et des enfants, ainsi que des malades qui attendaient qu’on les évacue vers des hôpitaux ou encore des gens qui avaient des rendez-vous importants. Sur le plan économique, les pertes causées par la fermeture de cette route sont incalculables. Pour se rendre compte du manque à gagner par la wilaya, il n’y a qu’à compter le nombre de gros camions bloqués dans les deux sens de la circulation. Certains de ces gros porteurs transportent des matières premières pour les usines, beaucoup d’autres ont pour destination le port de Béjaïa où ils doivent procéder à l’enlèvement des marchandises en souffrance, sans compter ceux qui font des livraisons de produits alimentaires pour les épiceries et les superettes.

- PUBLICITÉ -

B. Mouhoub

- PUBLICITÉ -