M. Sekhi Saïd, élu dans la liste du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) aux élections municipales de Novembre de 2012, a claqué la porte de son parti. « Il ne reste plus rien à faire dans cette formation qui prétend être un parti démocratique », nous a-t-il déclaré. Les raisons de son départ seraient innombrables et ne dateraient pas d’hier, nous a confié notre interlocuteur : « Tout a commencé lorsque j’ai dénoncé le comportement et la gestion du maire d’obédience RCD. La gestion est catastrophique », raconte le désormais ex-élu du RCD. Il poursuivra : « le maire gère les affaires d’une manière anarchique et opaque. Ni routes, ni électricité ni développement local, en revanche, sa politique s’est focalisée sur le clientélisme et le favoritisme. Il suffit de revoir le mode de recrutement précédant pour comprendre mes propos ». Par ailleurs, M Sekhi Said tire à boulets rouges sur les responsables du RCD au niveau communal et de wilaya (section communale et le bureau régional de Tizi-Ouzou), il dira : « Ces instances ont été alertées à maintes reprises mais elles n’ont pas daigné lever le petit doigt. Ils savent tout mais ne réagissent pas. Une commune comme la nôtre a besoin d’hommes qui peuvent faire un déclic. Ce n’est pas avec un tel comportement et le silence radio du parti et les autres élus qu’on peut remédier aux multiples carences dans lesquelles patauge la localité ». Il affirmera que sa décision est irréversible : « Je ne peux plus revenir à un parti où les responsables persistent à faire la sourde oreille. En outre je ne me retrouve plus dans les idéaux de ce parti ». Interrogé sur son éventuelle intégration dans une autre formation politique, il répondra : « Je ne pense pas que je vais rejoindre un quelconque parti, mais en tant qu’élu du peuple, je vais me consacrer au développement local et améliorer le quotidien de nos concitoyens ». Nous reviendrons sur cette affaire dans nos prochaines éditions.
A.G