Des habitants de quatre villages de Bouhamza ont bloqué hier, le barrage de Tichy Haff. Par cette action, ils veulent forcer la main aux autorités pour prendre en charge leur principale revendication, laquelle n’a fait l’objet d’aucune suite malgré les maintes demandes formulées. Elle consiste, tout simplement, en la réhabilitation du chemin communal, long d’une dizaine de kilomètres, débouchant sur ces villages.
Ce dernier, réalisé il y a près d’un quart de siècle de cela, n’a subi aucun aménagement depuis. Pour les élus communaux, le projet de réhabilitation de cette route nécessite pas mois de treize milliards de centimes, montant qui ne peut être puisé des ressources communales.
En solidarité avec les contestataires, ils font appel aux autorités de wilaya pour dégager une enveloppe pour la concrétisation de ce projet. Voulant connaître l’impact de ce blocage sur les habitants des communes desservies à partir de ce barrage, les services de l’ADE étaient aux abonnés absents, les responsables de l’hydraulique étaient sortis, fera savoir le préposé au téléphone, alors que les services du cabinet du wali avaient promis de rappeler, sans le faire bien sûr.
Toutefois, fort heureusement, il y avait M. Bezou, vice-président, au bout du fil de l’APC de Bouhamza. Celui-ci dira qu’ »effectivement les 23 communes desservies à partir de ce barrage n’auront pas d’eau et seront pénalisées.
Selon ce dernier, coûtant trop cher, ce projet doit être inscrit dans le cadre des programmes sectoriels de développement (PSD), car l’APC ne peut le prendre en charge ». D’ailleurs, rajoutera-t-il, « les protestataires, en réponse aux élus locaux partis discuter avec eux, ont exigé la venue du wali ou de son représentant. Ils sont déterminés à camper sur leur position jusqu’à satisfaction de leur revendication ».
A. Gana